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Erik Karlsson ne s'est pas fait offrir de prolongation de contrat lorsqu'il a été acquis par les Sharks de San Jose, jeudi, mais le directeur général Doug Wilson a indiqué samedi qu'il n'aurait pas fait cette transaction si l'équipe ne croyait pas pouvoir s'entendre avec le défenseur à long terme.
« Nous n'aurions pas complété l'échange si nous n'étions pas à l'aise avec cette idée, a indiqué Wilson au Mercury News. C'est pourquoi j'ai été en mesure d'avoir des discussions avec Erik et ses agents. »

Ce ne serait pas la première fois que les Sharks s'entendent pour plusieurs années avec un joueur dont ils viennent de faire l'acquisition. Les Brent Burns, Joe Thornton et Martin Jones sont passés par là. Le dernier en lice, l'attaquant Evander Kane, obtenu des Sabres en février dernier, a paraphé un contrat de sept ans avec l'équipe alors qu'il aurait pu devenir joueur autonome.
« Regardez notre historique. C'est tout ce que je peux dire. Jumbo (Thornton), Burns, Kane, Jonesy. Quand tu as le genre d'équipe que nous avons, avec ce type de joueurs, quand tu sais ce que tu cherches, tu sais que tu peux remplir les casiers dans le vestiaire.
« Nous avons eu des discussions, et à la lumière de celles-ci, je me permets d'être confiant », indique Wilson

Les Sharks ont fait l'acquisition de Karlsson et de l'espoir Francis Perron des Sénateurs d'Ottawa en retour des jeunes attaquants Rudolfs Balcers et Joshua Norris, Chris Tierny, Dylan DeMelo deux choix de repêchage et deux choix conditionnels.
Karlsson pourrait devenir joueur autonome sans compensation le 1er juillet. Il avait reçu une offre de contrat par les Sénateurs lors de la saison morte, mais l'avait refusé. Ottawa avait alors avoué publiquement vouloir l'échanger pour amorcer un cycle de reconstruction.
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La valeur du prochain contrat de Karlsson pourrait ressembler à celui obtenu par le défenseur des Kings de Los Angeles Drew Doughty, qui a paraphé une entente de huit ans, d'une valeur de 88 millions $, cet été.
« Quand tu es un des meilleurs joueurs, tu vas être bien payé, a affirmé Wilson. Ils le méritent. Tu dois trouver un moyen de bien distribuer l'argent que tu as sous le plafond salarial quand tu tentes de bâtir une équipe capable de se battre pour la Coupe Stanley. Mon travail et celui de mon propriétaire (Hasso Plattner) est de faire de notre équipe un endroit où les joueurs veulent jouer. Une fois qu'ils y sont, ils vont faire tout ce qui est en possible pour prendre soin de leurs coéquipiers. »
Questionné à savoir s'il s'agissait d'une bonne idée d'offrir au joueur de 28 ans un contrat de huit ans, le maximum permis, Wilson n'hésite pas.
« Non, je n'ai pas de doute. Nous avons fait nos devoirs. Honnêtement, je pense qu'il vient seulement d'atteindre son plein potentiel. »
Avec l'ajout de Karlsson à la ligne bleue aux côtés de Burns, on peut se demander s'il va manquer de rondelle sur la glace pour satisfaire leurs désirs offensifs. Wilson a tracé un parallèle avec leurs voisins de la NBA dans la baie de San Francisco.
« Les Warriors [de Golden State] n'ont pas l'air d'avoir un problème avec cela et il n'y a qu'un ballon sur le jeu. Quand tu mets ensemble des joueurs qui adorent le sport et jouer ensemble, c'est incroyable de voir à quel point ils vont travailler ensemble pour gagner. »