Reilly : Le soutien de la famille et des amis signifie tout

BROSSARD - Après avoir marqué son premier but dans l'uniforme des Canadiens, mercredi soir lors de la victoire contre les Blues, Mike Reilly était un homme très populaire.

Son cellulaire a été immergé de textos et de messages sur les réseaux sociaux le félicitant pour son accomplissement.
Et le défenseur âgé de 25 ans a apprécié chacun d'entre eux.
« J'ai reçu des textos de mes anciens coéquipiers de chez moi au Minnesota. Zach Parise et Alex Stalock m'ont texté. Des gars comme ça, et mes amis les plus proches m'ont également envoyé un message. C'est toujours le fun quand ils te supportent et qu'ils changent leur horaire de travail simplement pour pouvoir me regarder jouer, car nous sommes des amis proches », a déclaré Reilly, après la pratique de jeudi au Complexe sportif Bell de Brossard. « Ils veulent simplement prendre des nouvelles de moi et s'assurer que tout va bien. »

Il n'est pas surprenant que la discussion de groupe de la famille ait explosé à la suite de son premier but, qui était soit dit en passant un chef d'œuvre.
« Tout le monde a eu la gentillesse de s'y mettre », a mentionné le vétéran de quatre saisons dans la LNH, qui est l'un des cinq enfants de la famille à avoir joué au hockey dans la NCAA à un moment donné. « Ma jeune sœur Caitlin qui joue actuellement en Autriche] dormait en Autriche, alors je pense que j'ai reçu un texto de sa part ce matin à 6 heures du matin. Je n'étais pas encore réveillé. Toute ma famille a quand même regardé le match. »
[Tweet from @caitlinreilly95: Not a bad first goal as a Canadian!! Congrats @mreilly93 !! https://t.co/OwXj3JkMoV
Reilly n'a pas assez de mots pour décrire tout le soutien et les encouragements de ses parents, Mike et Lisa, et de ses frères et sœurs, qui l'ont aidé tout au long de son cheminement.
« Il y a eu des moments quand j'étais au Minnesota qui ont été vraiment difficile, mais ça m'a aidé à grandir et à faire face à une certaine adversité que je ne savais pas qui viendrait un jour. Ils m'ont tellement soutenu et ils ont toujours su que j'avais le talent pour jouer un grand rôle quelque part », a expliqué Reilly, évoquant son passage avec le Wild, avant de rejoindre les rangs des Canadiens en février. « Il se trouve que je suis maintenant à Montréal et je veux profiter de mon occasion au maximum. »

Il en profite certainement avec une moyenne de 22:57 de temps de jeu par match à la ligne bleue du Tricolore. Ce temps de jeu le place au deuxième rang dans l'équipe à ce chapitre derrière son coéquipier Jeff Petry.
Les choses ont clairement changé pour le produit de l'Université du Minnesota depuis le début de sa carrière dans la LNH, chez lui, au Minneapolis, où il ne jouait pas de façon régulière.
« Entrer et sortir de l'alignement, ce n'est pas facile. Je sais que vous jouez au plus haut niveau du monde, mais nous sommes humains et nous voulons être de la formation tous les soirs », a déclaré Reilly. « Lorsque vous comptez sur de telles personnes, leur soutien est indéniable. »

De plus, Mike et Lisa adorent Montréal et ont visité la ville à plusieurs reprises. En fait, ils étaient récemment en ville.
Malheureusement, le couple n'était pas dans les gradins pour assister au premier but de leur fils avec les Canadiens, mais ils seront bientôt de retour pour aller le voir au travail. Vous pouvez compter là-dessus.
« C'est génial quand ils viennent. Je pense qu'ils vont revenir dans un mois. Ils adorent ça ici, ils aiment l'atmosphère et la ville », a déclaré Reilly. « Les commentaires qu'ils rapportent au Minnesota sont plutôt positifs et font certainement passer le message que les gens devraient venir nous voir. »
La rondelle aura-t-elle un foyer permanent ?
À la suite de la victoire des Blues, Reilly s'est vu remettre la rondelle qui a battu le gardien Jake Allen en deuxième période.
La rondelle se dirigera bientôt vers Minnesota pour rejoindre la collection de trophées de son père.

« La prochaine fois que mes parents seront en ville, je le leur donnerai. Mon père a une petite tanière à la maison. Il est vraiment Irlandais. Il y a donc beaucoup trucs irlandais et de vieux bâtons que nous avons utilisés. Il y a aussi des photos de nous trois garçons au lycée et au collège ensemble, ainsi que d'autres rondelles », a conclu Reilly. « Quand je serai de retour à la maison, je me promènerai toujours dans cet endroit. De temps en temps, vous ne faites que regarder autour de la salle pour regarder tous ces souvenirs. Ça y sera assurément. »