Matthews chaumont

TORONTO – Les Maple Leafs entreront dans une nouvelle ère, celle d’un monde sans Mitchell Marner. Malgré le départ de l’ailier étoile pour les Golden Knights de Vegas, les Leafs garderont des ambitions tout aussi grandes.

« Ça ne change plus rien, il n’est plus ici, a affirmé le défenseur Simon Benoit. Nous nous concentrons sur les joueurs présents dans le vestiaire. Nous ne regardons plus vers le passé. Il y a toujours des départs et des arrivées avec une équipe de hockey. C’est une grosse perte, mais la vie continue. Nous formons encore une très bonne équipe. »

À la veille de l’ouverture de la saison, Benoit a regardé en direction de son capitaine pour être celui qui tracera le chemin à suivre.

« Je le sens plus affamé que jamais, a répliqué le défenseur de 27 ans. Je jouerai ma troisième saison avec les Maple Leafs. J’ai appris à le connaître. Auston veut gagner. Il veut gagner pour la ville de Toronto. Je le regarde depuis le début du camp et je le trouve encore plus dangereux. »

Mats Sundin comme modèle

Pour le premier match de la saison, les Leafs recevront la visite des Canadiens de Montréal au Scotiabank Arena. Acquis dans l’échange de Marner à Vegas, Nicolas Roy fera ses débuts avec sa nouvelle équipe.

Comme il l’avait dit cet été en entrevue avec LNH.com, Roy ressentira un sentiment unique en portant le chandail à la feuille d’érable bleue pour une première fois. Même s’il est originaire de l’Abitibi, il a grandi comme partisan des Maple Leafs.

« Quand j’avais 5 ou 6 ans et que je jouais dans le MAHG, j’avais le numéro 13, a-t-il rappelé. J’étais capitaine. J’avais demandé à mon père s’il y avait un numéro 13 comme capitaine dans la LNH. Il m’a répondu qu’il y avait Mats Sundin. À partir de ce moment-là, j’ai commencé à prendre pour Toronto. Ça a été le cas jusqu’à mes 12 ou 13 ans, quand Sundin a signé à Vancouver. À partir de ce moment-là, j’ai changé d’allégeance pour Montréal. »

Après six saisons avec les Golden Knights où il a remporté la Coupe Stanley en 2023, Roy profitera d’un autre départ à Toronto.

« J’aime l’organisation. Je suis encore dans un stade de ma carrière où je veux faire partie d’une équipe qui veut gagner, a souligné le joueur de centre de 28 ans. C’est vraiment la culture qu’il y a ici. L’an passé, ils ont donné du fil à retordre à la Floride. C’est une équipe qui veut gagner, le camp a été très intense. J’ai hâte de commencer la saison. »

Pour une tranche de fidèles des Maple Leafs, le nom de Roy restera toujours lié à celui de Marner.

« J’ai été échangé un contre un pour lui, mais il y a des circonstances qui entrent en ligne de compte (gestion du plafond salarial). Je te mentirais si je te disais que ce n’est pas dans ma tête un peu, mais en même temps, ils savent que je ne suis pas le style de joueur qui va faire 100 points. Je suis capable d’amener d’autres éléments dans le jeu. Il y a des raisons pour lesquelles ils m’ont acquis. »

À l’entraînement lundi matin, Roy a patiné au centre du quatrième trio avec Steven Lorentz et Calle Jarnkrok.