Les blessures s'accumulent et l'équipe que plusieurs voyaient dominer le reste du circuit connaît un début de saison en deçà des attentes. Malgré une certaine inconstance dans ses performances, elle réussit quand même à se maintenir à flot en attendant que tout se mette en place.
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Au lendemain d'une varlope de 8-3 face aux Maple Leafs de Toronto, la troupe de Jared Bednar a tourné la page de belle façon en signant une victoire de 4-1 contre les pauvres Canadiens en l'absence de cinq joueurs réguliers - dont ses deux gardiens Darcy Kuemper et Pavel Francouz.
C'est ce qu'elle sait faire de mieux en ce premier quart de saison.
« Ça va toujours arriver des blessures, a commenté le défenseur Samuel Girard, auteur d'une aide contre le CH. Quand ça se produit, il faut que d'autres gars se lèvent pour pallier leur perte. […] La perte de Kuemper fait mal, mais (Jonas) Johansson fait du bon travail quand il a le filet. Il faut lui faire confiance. »
Ce n'est pas comme si les joueurs de l'Avalanche avaient bien le choix. Seulement cinq de leurs joueurs ont disputé l'entièreté des 20 matchs de l'équipe, cette saison, et ils ont déjà fait appel aux services de 26 patineurs différents. Ils savent qu'ils doivent s'en remettre au suivant sur la liste.
Comme lorsqu'ils ont appris que le jeune Bowen Byram devrait sauter son tour en raison d'une blessure, quelques heures avant de faire face au Tricolore. L'obscur Kurtis MacDermid a pris sa place au pied lever et a fait le travail pendant les 10 petites minutes qu'on lui a finalement confiées.
Tout est dans la manière de jouer dans les limites du système établi par Bednar, peu importe qui enfile l'uniforme un soir donné.
« Je pense que notre équipe comprend très bien ce qu'elle doit faire des deux côtés de la rondelle pour gagner un match de hockey, a-t-il résumé. C'est le plan que nous avons vendu à nos joueurs. Nous savons que nous pouvons générer des choses offensivement, il suffit de faire le travail dans notre territoire. »
C'est probablement plus facile à dire qu'à faire. Parce que les membres de la brigade défensive ont passé passablement de temps sur les lignes de côté. En fait, Erik Johnson est le seul défenseur à avoir été d'office pour toutes les rencontres de la campagne.
Le jeu de chaise musicale est donc particulièrement intense à la ligne bleue, et il est assez rare qu'un duo demeure le même sur une longue période.
« Je devais jouer avec Bowen ce soir, mais finalement je joue avec Johnson, a illustré Girard avant la rencontre. Il faut juste qu'on s'adapte. Quand on joue à notre niveau, on est tous capables de jouer ensemble. Il faut simplement se parler sur la patinoire, et tout va bien par la suite. »
Gros plateau pour Makar?
Un pour qui les choses vont particulièrement bien, c'est Cale Makar. L'arrière de 23 ans a peut-être inscrit son 10e de la saison à son 18e match face aux Canadiens. On précise que c'est une possibilité parce qu'il a lui-même indiqué qu'il pensait que Gabriel Landeskog avait fait dévier son tir devant le filet.
