Carnet de bord : Pierre-Édouard Bellemare, match no 2

Je vous rassure d'entrée de jeu : le moral des troupes est excellent. Oui la déception a été très forte à la suite de notre défaite dans le deuxième match de la Finale, mercredi soir. Mais c'était déjà chose du passé au lever du soleil jeudi. C'était une nouvelle journée. Les gars avaient retrouvé leur entrain en se présentant pour le vol d'avion vers Washington. Nous avons eu du plaisir ensemble lors de la journée de déplacement. Nous savons trop bien qu'il ne faut jamais être trop contents ou trop déçus. Nous ne changerons pas d'attitude rendu au début du mois de juin.
Vendredi midi, nous avons tenu une bonne séance d'entraînement au Capital One Arena et nous avons hâte de rejouer samedi.

Pour revenir au match no 2, il a été marqué de hauts et de bas. Nous l'avions bien commencé avant de faire des erreurs en zone neutre, entre les deux lignes bleues en fait. C'était l'égalité 1-1 après une période et nous avons également bien amorcé la deuxième. Encore une fois, nous avons connu une mauvaise séquence. Nous nous sommes mis à trop garder le palet dans notre territoire. C'est contraire à nos bonnes habitudes depuis le début de la saison. Les Capitals ont marqué deux buts.
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Ce que j'ai toutefois aimé, c'est que nous sommes revenus à notre façon de jouer et que nous avons failli créer l'égalité en troisième période.
Il nous faudra amorcer le match no 3 à Washington de la même façon. Nous sommes à l'aise à l'étranger. Nous avons du succès depuis le début des séries.
La conclusion à tirer des deux premiers matchs, c'est que nous pouvons mieux jouer. Mais il faut rendre hommage aux Capitals parce que quand une équipe joue moins bien c'est parce que l'autre devant elle joue bien.

On parle des passes latérales que les Capitals font qui leur ont permis de réussir quelques buts jusqu'à maintenant. Je ne sais pas si c'est un truc qu'ils ont travaillé spécifiquement pour nous. Ils le font tout le temps. Ils cherchent le but presque sûr et certain, ce n'est pas juste contre nous. Leurs gros joueurs aiment faire des passes qui traversent toute la boîte. C'est à nous de faire un meilleur travail. Ça peut paraître bizarre à dire, mais nous avons essayé de trop nous entraider dans les deux premiers matchs, ce qui nous a occasionné des problèmes. Chacun doit apporter un souci particulier au joueur sous sa surveillance.
Vendredi, après l'entraînement, il n'y avait aucune activité d'équipe de planifiée. Chacun allait relaxer de son côté et nous allions nous retrouver pour dîner tous ensemble. Personnellement, je prévoyais rester tranquille à l'intérieur. Il fait trop chaud et humide à l'extérieur. Je ne veux surtout pas saper mes énergies pour les matchs.
\Propos recueillis par Robert Laflamme, journaliste principal LNH.com*