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LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 30 équipes de la ligue pendant tout le mois d'août. Aujourd'hui, les principales raisons d'être optimiste et les grandes questions entourant les Maple Leafs de Toronto :

Les Maple Leafs de Toronto ont résisté à la tentation de colmater des brèches au cours des dernières saisons. Contrairement à leurs prédécesseurs, qui prônaient la patience, mais qui dérogeaient du plan à la première occasion en dégarnissant l'organisation de sa jeunesse et de choix de repêchage, le président Brendan Shanahan et le directeur général Lou Lamoriello ont continué de bâtir par le biais du repêchage.
30 en 30 Maple Leafs: Aperçu de la saison | Meilleurs espoirs | Analyse pour les poolers

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Si on continue dans la même voie, les jeunes joueurs de talent vont finir par former le noyau de l'équipe quand elle sera mûre pour les séries éliminatoires de la Coupe Stanley.
Voici quatre raisons d'être optimiste avant cette saison :
1. La philosophie de Brendan Shanahan
L'avenir des Maple Leafs est intimement lié à la philosophie de Shanahan. Même s'il possède une forte personnalité, Shanahan n'a pas craint de s'entourer de personnes très influentes comme l'entraîneur Mike Babcock et Lamoriello. Shanahan est un gagnant, comme son entraîneur et son directeur général. Lamoriello a indiqué à la suite de son embauche vouloir resserrer l'étau en matière d'imputabilité, tant sur la glace qu'à l'extérieur. Il est peut-être vieux jeu dans son approche avec les joueurs, mais plus de discipline était la bienvenue, et Shanahan savait que Lamoriello était l'homme de la situation.
2. La voix de Mike Babcock
Les Maple Leafs ont payé le gros prix afin de s'assurer des services de celui qu'ils considéraient comme le meilleur entraîneur au monde. Toronto a terminé au dernier rang de la LNH au cours de la première saison de Babcock derrière le banc, mais on a observé une amélioration au chapitre du jeu et de la discipline.
Babcock est très strict en ce qui a trait à la façon dont il veut voir ses troupiers jouer, et ça peut finir par irriter les vétérans. Les Maple Leafs misant principalement toutefois sur la jeunesse, l'entraîneur a un auditoire captif. Babcock est très exigeant à l'endroit des joueurs et ceux qui ne répondent pas à l'appel seront vite mis au pas. Ce n'est pas un hasard s'il est l'entraîneur d'Équipe Canada pour le tournoi de la Coupe du monde - et qu'il a été derrière le banc de l'équipe canadienne médaillée d'or au cours des deux derniers Jeux olympiques d'hiver : il réussit à soutirer le meilleur de ses troupiers.
3. Frederik Andersen est le gardien no 1
Andersen est le co-gagnant du trophée William M. Jennings avec John Gibson chez les Ducks d'Anaheim, à titre d'équipe ayant permis le moins de buts dans la LNH en saison régulière. Les Maple Leafs font donc le pari qu'il peut être leur gardien de confiance pendant plusieurs saisons. Ils en étaient tellement convaincus qu'ils ont cédé aux Ducks le 30e choix de la séance de repêchage 2016 afin de l'obtenir.
Andersen, un gaillard de 6 pieds 4 pouces et 220 livres qui aura 27 ans à l'ouverture de la saison, amorce les meilleures saisons de sa carrière. Il a connu un lent départ, la saison dernière, avec une fiche de 0-6-1, mais il s'est ressaisi en terminant la campagne avec un dossier de 22-9-4.
Si les Maple Leafs continuent de s'améliorer en défense, Andersen aura son grand mot à dire.
4. La patience rapporte des dividendes
Pendant plusieurs années, on disait que les partisans des Maple Leafs n'accepteraient jamais qu'on procède à une reconstruction de l'équipe. Rien de plus faux. La « Leafs Nation » a fini par céder à la frustration en constatant que les solutions provisoires ne fonctionnaient tout simplement pas.
Shanahan et ses acolytes ont clairement établi que ce ne serait pas la voie qu'ils emprunteraient. Les partisans se sont montrés patients en voyant défiler les espoirs dans la formation, la saison dernière. Ils ne porteront peut-être pas tous l'uniforme des Maple Leafs, mais ils ont suffisamment bien fait afin de démontrer que l'organisation est sur la bonne voie.
Voici les trois grandes questions auxquelles les Maple Leafs font face :
1. À partir de quand le noyau de jeunes sera-t-il productif?
Auston Matthews, William Nylander et Mitchell Marner seront éventuellement des attaquants appartenant à l'élite de la LNH. Dans combien de temps? Matthews se verra confier la chance d'être le joueur de centre no 1 tandis que Nylander et Marner, deux joueurs de centre, pourraient amorcer la saison comme ailiers. Les Maple Leafs ont fini au 27e rang au chapitre des buts la saison dernière avec 198 et ils veulent ajouter du mordant à l'attaque. Josh Leivo, pressenti pour l'obtention d'un poste après avoir accepté une prolongation de contrat de deux ans, a réussi cinq buts en 12 matchs chez les Maple Leafs, la saison dernière. Le vétéran ailier gauche James van Riemsdyk sera de retour en forme après avoir raté 42 matchs en raison d'un pied fracturé.
2. Frederik Andersen peut-il disputer un minimum de 60 matchs?
Les gardiens no 1 dans la LNH livrent 60 matchs ou plus. C'est la charge de travail à laquelle on s'attend de la part d'Andersen, qui a partagé la tâche avec Gibson, la saison dernière. En trois saisons dans la LNH, Andersen a disputé 28, 54 et 43 matchs, respectivement. Dans la structure de jeu en défense de Babcock, un minimum de 60 matchs est réalisable.
3. Un leader ressortira-t-il du groupe?
Les Maple Leafs n'ont pas nommé de capitaine après avoir échangé Dion Phaneuf aux Sénateurs d'Ottawa, le 9 février. On voit le défenseur Morgan Rielly comme un candidat à la succession, mais il n'est âgé que de 22 ans. L'équipe ne paraît guère entichée de confier le poste à un jeune. On pourrait patienter pour que Matthews s'établisse comme le meilleur joueur de l'équipe et lui remettre le « C », comme les Oilers d'Edmonton semblent le faire avec Connor McDavid.