«Ce gars-là a tellement de talent naturel. Je pense que ce qu'il doit apprendre, ce sont des choses que j'ai apprises avec Sylvain Lefebvre, des fois c'est difficile de ne pas avoir le rappel, de ne pas jouer beaucoup, mais il faut rester positif, garder l'éthique de travail. Je l'ai vu arriver cette année et comparé à l'an passé, j'ai trouvé qu'il avait pris beaucoup de maturité, c'est le fun à voir. C'est une question de temps [avant qu'il perce]. Dans mon cas aussi ç'a pris du temps, mais je suis ici», a souligné Hudon, qui offre le plus de conseils possible à son coéquipier.
Et que lui dit-il?
«"Tu as un bon lancer; envoie la rondelle au filet. Tu as un bon bâton, donc la protection de la rondelle, c'est facile pour toi". Je lui ai juste dit de lancer et c'est ce qu'il a fait dans le match, il a créé beaucoup de chances», a indiqué le Québécois.
Galchenyuk aussi a de bons conseils, même s'il n'a qu'un an de plus que le numéro 38.
«C'est de juste jouer son jeu. Parfois, quand tu atteins la LNH, tu commences à penser que les arénas sont différents, qu'il y a beaucoup plus d'attention et de pression. Mais il faut bloquer ça, se mettre des œillères, savoir ce que tu peux faire et quels sont tes atouts. Il faut juste rester concentré», a noté le jeune vétéran.
En gros, les deux prochains mois seront un peu comme un long camp d'entraînement pour lui, afin qu'il prouve qu'il a sa place avec le grand club.
«C'est une occasion pour moi de montrer que je peux rester dans cette ligue. Pas juste de rester, mais de prouver que je peux y faire quelque chose. Je dois juste travailler fort et chérir cette opportunité. Je l'apprécie et j'en suis très excité», a dit Scherbak.
Et quel sera son plus gros défi?
«Juste d'être constant. De ne pas avoir seulement deux bons matchs et un mauvais ensuite. Pour moi, c'est juste d'avoir de la constance et de me présenter chaque jour, aux entraînements, aux matchs et d'être le même», a conclu le natif de Moscou.