«À mon arrivée ici [Charles] Hudon avait pris soin de moi. Lorsque j'étais à Rimouski à 16 ans, j'avais de bons vétérans qui s'occupaient de moi. C'était la même chose à St. John's quand j'ai pris part à quelques matchs [en 2015-2016], poursuit-il. Je vivais à l'hôtel et je ne pouvais pas cuisiner. Les autres gars m'invitaient à leur appartement. Je crois que c'est la nature des joueurs de hockey. C'est une fraternité. Tu veux toujours aider le gars à côté de toi.»
Ces jours-ci, cela veut dire de s'encourager cinq fois par semaine au Complexe sportif Bell de Brossard, à l'approche de leur baptême respectif chez les professionnels.
«Le groupe avec qui on s'entraîne : moi, Simon, Daniel Audette, Antoine Waked - et de pouvoir observer Tomas Plekanec - c'est quelque chose à voir. Être dans un milieu professionnel est très spécial. On est dans le gymnase des Canadiens de Montréal, c'est toute une sensation, admet McNiven, qui amorcera sous peu une routine de deux entraînements par jour sur la Rive Sud. Ce genre d'atmosphère t'incite à travailler encore plus fort chaque jour.»
Le défenseur de 20 ans apprécie tout autant cette expérience.
«On veut tous les deux la même chose. Si un gars fait quelque chose, l'autre voudra le faire aussi. On travaille fort, mais on trouve quand même le moyen de s'amuser. Michael est un très bon gars et on apprécie les moments qu'on passe ensemble au gymnase et à la maison», témoigne Bourque, qui comme McNiven, a connu une saison inoubliable en 2016-2017, remportant le championnat dans la LHJMQ avec les Sea Dogs de Saint John avant de participer au tournoi de la Coupe Memorial, à Windsor.
«Voir Nivs, qui veut vraiment s'améliorer et être en meilleure forme physique, c'est motivant. C'est bien de s'entraîner avec quelqu'un qui a les mêmes buts.»
Et si McNiven et Bourque finissent par évoluer ensemble au sein du tout nouveau club-école des Canadiens dans la Ligue américaine à Laval en octobre, ils prévoient de nouveau être colocataires. Avec Addison bien sûr.
«Nous nous trouverons sûrement un logement ensemble. On a créé des liens si rapidement. C'est naturel», mentionne Bourque, qui aimerait assurément évoluer aux côtés de ses deux bons amis avec le Rocket.
«Autant on veut connaître du succès, autant on veut également voir les autres réussir. C'est ce qui est cool à propos de Nivs et des autres», conclut-il.