Weber_800

PITTSBURGH - Shea Weber disputera son 800e match dans la LNH samedi à Pittsburgh.

Un autre plateau qui ne passera certainement pas inaperçu pour le défenseur de 31 ans, qui dispute une 12e saison dans la LNH et une première avec les Canadiens.
«Quand tu es enfant, tu rêves de jouer dans la LNH et j'ai pu réaliser ce rêve, de dire Weber, qui a passé les onze années précédentes dans l'organisation des Predators, après avoir été repêché par Nashville en 2003. Tu ne sais jamais jusqu'à quand ton corps va te permettre de continuer à jouer. Ça a passé très vite. J'ai l'impression que ça vient de commencer, mais ça fait assurément un bon bout.»
Un bon bout, oui, et il est juste de dire que le natif de Sicamous, en Colombie-Britannique, a profité de chaque moment depuis ses débuts dans la Ligue le 6 janvier 2006 : Weber a été capitaine des Predators pendant six saisons avant de se joindre aux Canadiens, il a participé à cinq Matchs des étoiles et a été récompensé à la fin de la dernière saison du trophée Mark Messier pour son leadership.

Statistiquement, Weber se classe au deuxième rang chez les défenseurs actifs pour le nombre de buts avec 175 et au cinquième échelon pour les points avec 463. Cela inclue trois saisons de 20 buts ou plus et trois campagnes de 50 points ou plus également. En plus d'être le joueur du Tricolore le plus utilisé cette saison - 160 minutes de plus que Jeff Petry - il est présentement le sixième meilleur pointeur du club, grâce à une récolte de 20 points. Il mène l'équipe pour les buts en avantage numérique (8), le différentiel (plus-16), les tirs bloqués (74) et vient au deuxième rang pour les mises en échec (75).
Quelle est donc la recette du succès du double médaillé d'or aux Olympiques et champion de la Coupe du monde en 2016?
«La passion pour le sport est probablement la chose la plus importante. Je crois que tout le monde aime jouer et mettre les efforts pour continuer à s'améliorer», d'indiquer Weber, qui est reconnaissant envers ceux qui l'ont aidé à se rendre où il est aujourd'hui.
«Ça a commencé à Milwaukee [le club-école des Predators dans la Ligue américaine]. Rick Berry et sa famille se sont occupés de moi. Greg Zanon en est un autre qui m'a aidé quand j'étais un jeune homme qui vivait seul. Puis, à Nashville, il y avait plusieurs vétérans, comme Jason Arnott, Kimmo Timonen et Paul Kariya, pour ne nommer que ceux-là. Ils m'ont tous aidé à grandir en tant que joueur et en tant que personne, d'ajouter Weber, qui apprécie le fait d'avoir pu compter sur de bons modèles à ses débuts dans le circuit Bettman.»

Maintenant, Weber est heureux de rendre la pareille aux jeunes joueurs du Tricolore lorsqu'il le peut.
«Je le dis tout le temps aux plus jeunes: profites-en et sois certain de ne manquer aucune journée. Ce n'est pas quelque chose que tout le monde a la chance de faire, de mentionner Weber. Ce n'est pas tout le monde qui a la chance de jouer aussi longtemps. Tu dois profiter de chaque minute. Avant que tu t'en rendes compte, tu as déjà joué 800 matchs. Je suis très chanceux d'avoir joué aussi longtemps.»
En attendant le prochain plateau, Weber profite de chaque minute dans son nouvel environnement.
«J'ai beaucoup de plaisir. C'est un bon groupe de gars. C'est un groupe qui vient travailler avec la bonne attitude et nous essayons tous d'accomplir la même chose ensemble, de conclure Weber, qui, comme le reste de ses coéquipiers, espère conclure l'année 2016 en beauté à Pittsburgh. Nous travaillons toujours pour le même but, celui de s'améliorer continuellement et de faire notre place jusqu'en séries. Après ça, tout peut arriver.»