Paul Byron

BROSSARD - Avant les saisons de 20 buts, avant la sécurité d'emploi, Paul Byron était confronté à une décision difficile quant à son avenir au hockey.

«Je ne peux même pas vous dire à quel point j'étais près de m'engager avec une équipe en Russie. J'avais commencé à faire des appels. Je connaissais quelques joueurs de l'équipe », a raconté Byron, qui admet avoir eu des doutes à propos de son séjour à Moscou, une ville complètement étrangère où il était incapable de faire ses courses ou de se déplacer en ville. « Vous commencez à prendre des décisions. Ma famille va-t-elle venir me visiter? »
Byron a fini par garder le cap et il a poursuivi sa carrière à Calgary jusqu'à ce qu'il soit réclamé par les Canadiens juste avant le début de la saison 2015-2016. Pour le reste, on connaît la suite.

Byron sur sa prolongation de contrat

Dimanche, les Canadiens ont annoncé qu'ils avaient accordé une prolongation de contrat de quatre ans d'une valeur annuelle en moyenne de 3,4 millions de dollars à Byron. Terminé les jours où le natif d'Ottawa se demandait s'il était pour voir sa femme et ses deux jeunes enfants quotidiennement.
« Incroyablement heureux. Ma fille à cinq ans et mon fils à quatre ans. Ils ont commencé l'école maternelle à Candiac. Tous les amis de ma fille sont dans sa classe maintenant à la maternelle. Nous commençons à nous enraciner ici, à Montréal », a décrit Byron. « Pouvoir avoir ce contrat, cette sécurité, cette stabilité dans la vie est un sentiment incroyable.»
Bien sûr, l'attaquant de 5 pieds 9 pouces et de 162 livres a dû faire face à une autre période d'incertitude, car son rétablissement après une opération à l'épaule était le dernier obstacle à la conclusion d'un accord, mais il a éliminé tous les doutes avec ses performances lors du calendrier préparatoire jusqu'à présent.

«Je voulais tester mon épaule. Je voulais frapper et être frappé, question de ne pas avoir de doutes avant la saison », a expliqué Byron. «Je ne cherchais pas à me battre, mais c'était un bon moyen de la tester. J'ai eu un bras de fer avec Andrew Shaw et je l'ai battu, alors je savais que c'était bon. »
L'attaquant de 29 ans compte jouer de plus en plus le rôle de mentor pour les jeunes joueurs des Canadiens. Avec 363 matchs d'expérience dans la LNH, Byron croit qu'il a encore beaucoup de bon hockey à donner et il dit qu'il tentera de transmettre son éthique de travail et son dévouement afin d'améliorer les performances de l'équipe.
«Je vais essayer d'aider l'équipe encore cette année. Je veux être quelqu'un qui n'est pas juste bon à tous les deux matchs, je veux être bon à chaque rencontre, à chaque présence, en m'assurant de contribuer le plus possible », a ajouté Byron qui a enregistré 70 buts et 74 passes dans la LNH. «Tant que j'ai l'attitude de ne pas être satisfait de ce que j'ai fait l'année dernière et d'essayer d'en donner plus, je pense que je peux continuer de m'améliorer.»
Sachant qu'il devait venir s'entraîner lundi matin, Byron a souligné sagement cette nouvelle dimanche, lors d'un souper en compagnie de sa femme Sarah ainsi qu'avec Andrew Shaw et son épouse Chaunette.
Dans sa tête, cependant, les festivités étaient bien entamées.
«Nous sommes tous très heureux de ce qui s'est passé à Montréal», a conclu Byron. « Il n'y a pas d'autre endroit où je préférais jouer dans la ligue. »