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BROSSARD - Les espoirs ont sauté sur la glace du Complexe sportif Bell jeudi lors de la deuxième journée du camp des recrues.
Voici un aperçu des principaux sujets abordés lors des conférences de presse:

Des éloges pour RHP: L'ailier Rafaël Harvey-Pinard ne s'est pas adressé aux médias jeudi, mais il était certainement l'un des sujets de conversation à la suite de l'entraînement sur la Rive-Sud.
Les Québécois Joshua Roy et Xavier Simoneau, qui ont été sélectionnés par les Canadiens lors du plus récent repêchage, ont rapidement été impressionnés par les habiletés du natif de Jonquière.
« Harvey-Pinard est un bon joueur. Il travaille fort. Il patine toujours aussi vite qu'il le peut. Il est tout simplement incroyable », a mentionné Roy, qui a été choisi au cinquième tour (150e au total) en juillet dernier. « J'essaie de m'inspirer de lui. Je veux simplement jouer comme lui. C'est bien de jouer avec des gars comme ça. »

Joshua Roy sur ses attentes pour son premier camp

Harvey-Pinard a connu une excellente première campagne avec le Rocket de Laval dans la Ligue américaine la saison dernière, terminant au quatrième rang de son équipe grâce à une récolte de 20 points (9 buts, 11 mentions d'aide) en 36 rencontres. Ce n'est pas surprenant de voir que les nouveaux venus comme Roy et Simoneau soient déjà attentifs à ses moindres faits et gestes.
« C'est un modèle pour moi. Je suis assis à côté de lui dans le vestiaire, alors on a la chance de discuter. J'essaie de le suivre d'aussi près que possible », a expliqué Simoneau, qui a été un choix de sixième tour (191e au total) du Tricolore lors du dernier repêchage. « C'est un professionnel. Il a déjà une saison à son actif avec le Rocket et il a déjà signé son premier contrat avec les Canadiens. Il travaille très fort sur la glace. On joue le même style de jeu. Le fait de le voir à l'entraînement, et de voir comment il s'entraîne autant sur la glace qu'en dehors, c'est un bon exemple pour moi. »

Xavier Simoneau sur la deuxième journée du camp

N'oubliez pas que, comme Roy et Simoneau, Harvey-Pinard a été un choix tardif au repêchage, et qu'ils sont donc tous deux clairement inspirés par son parcours jusqu'à présent.
L'ancien choix de septième tour (201e au total) en 2019 est évidemment un espoir à surveiller cette saison, et il motive ses pairs à rêver grand.
« Si Rafaël a réussi à obtenir un contrat professionnel, je crois que je peux également le faire », insiste Simoneau.
Un Suédois avec de grands espoirs: Mattias Norlinder est arrivé au camp des recrues avec un objectif en tête: se tailler une place avec les Canadiens.
Le défenseur suédois n'a pas mâché ses mots lorsqu'on l'a interrogé sur ses attentes.
« C'est ce que je veux faire. C'est la raison pour laquelle on est ici. C'est un processus », a dit Norlinder, choix de troisième tour (64e au total) de Montréal en 2019. « Mon but est de faire l'équipe. Je suis excité en vue de cette semaine et on va voir ce qui va se produire. C'est simplement amusant d'être ici pour la première fois. »

Mattias Norlinder sur ses attentes pour la saison

Norlinder a évolué avec Frölunda dans la Ligue d'élite suédoise la saison dernière, en plus de prendre part à quelques matchs avec l'équipe cette année. Il semble fin prêt à démontrer toute l'étendue de son talent aux dirigeants du Tricolore.
Il mentionne qu'il a fait ses devoirs pour améliorer son jeu défensif, et il espère le prouver lors des prochains jours.
« Frölunda est l'une des meilleures équipes en Europe. C'est une excellente organisation. On travaille très fort. La ville de Göteborg a de bons standards au quotidien », a expliqué Norlinder. « Je vais continuer à travailler fort ici. »
En ce qui concerne le fait de jouer désormais sur une plus petite glace, ça ne semble pas trop inquiéter le défenseur.
« C'est ma première fois sur une petite glace. Ça va probablement prendre un peu de temps, mais je vais m'habituer », a mentionné Norlinder. « Après un entraînement, je n'ai pas eu l'impression que c'était trop dur. »

Alors comment le jeune homme gère-t-il toute l'attention qu'il reçoit sur la Rive Sud?
Comme un professionnel, selon l'entraîneur-chef du Rocket de Laval, Jean-François Houle.
« C'est un jeune qui a les deux pieds sur terre. Je suis convaincu qu'il est conscient de l'attention qu'on lui porte, mais si tu veux jouer pour les Canadiens de Montréal ou n'importe où dans la LNH, cela vient avec. Il semble très à l'aise », a déclaré Houle, qui dirige les activités du camp des recrues. « Ce n'est pas facile parfois quand tu es un jeune homme et que tu ressens un peu de pression, mais ça fait partie de notre métier et je pense qu'il en est conscient. »
Plus mature et expérimenté: La première campagne du centre Cam Hillis dans les rangs de l'AHL la saison dernière a été très bénéfique.
Le natif d'Oshawa, en Ontario, déborde de confiance au camp des recrues alors qu'il possède déjà une précieuse expérience au niveau professionnel.
« Je me sens plus comme un vétéran maintenant, plus comme un gars qui prend les choses en main que lors des camps précédents », a insisté Hillis, un choix de troisième tour des Canadiens (66e au total) en 2018. « J'étais un peu plus hésitant, mais maintenant je sens que c'est ma chance de grandir et de faire quelques pas de plus vers l'avant. »

Cam Hillis sur sa préparation en vue de la saison

L'ancien capitaine du Storm de Guelph et champion de la Ligue de l'Ontario croit que son séjour avec le Rocket de Laval lui a déjà permis de tirer des leçons qui lui seront utiles pour tenter de se tailler une place avec le grand club.
« L'état d'esprit en soi, c'est simplement d'avoir l'attitude d'arriver à l'aréna, de se concentrer sur soi-même et d'améliorer l'équipe de 1% chaque jour. C'est un peu le message que j'ai appris de quelques gars l'an dernier, me concentrer sur le fait de s'améliorer de 1% chaque jour, et c'est tout ce dont je peux m'occuper , a souligné Hillis, qui a marqué un but en 18 matchs en 2020-2021. « Il y a évidemment de plus petits détails dans le jeu sur lesquels tu travailles avec tes entraîneurs, et ce sont des choses sur lesquelles j'ai définitivement travaillé cet été. »
De plus, Hillis a reconnu que le vétéran des Canadiens Brendan Gallagher lui a enseigné quelques trucs du métier en mai dernier lors de son passage avec le Rocket.
« En une seule journée, on a été en mesure de voir pourquoi il connaît une aussi grande carrière - ses habitudes en arrivant à la patinoire, sa façon d'être avec les gars, je pense que c'est quelque chose à laquelle on peut aspirer », a partagé Hillis. « Chacun a ses propres échéances et ma responsabilité est simplement de continuer à progresser chaque jour ici et de faire de mon mieux pour leur prouver que je suis plus prêt que l'année dernière. »
La communication est la clé: Lors du dîner du camp des recrues de mercredi soir, Houle n'a pas utilisé un plan de table typique.
L'entraîneur-chef du Rocket a profité de la rencontre pour que les joueurs fassent la connaissance des entraîneurs.
« Au lieu de nous asseoir à une table d'entraîneurs, on a décidé de se mêler aux joueurs et chaque entraîneur s'est assis à une table différente et a essayé de faire connaissance avec les joueurs. Pour moi, à l'heure actuelle, qu'ils jouent dans la Ligue américaine ou au niveau junior, ça n'a pas d'importance. Ils font partie de l'équipe du camp des recrues en ce moment », a noté Houle. « On agit comme si on était une équipe pour les trois entraînements et les trois matchs qu'on va jouer. J'essaie d'apprendre à connaître les jeunes du mieux que je peux. »

Houle a fait des recherches sur ses joueurs durant son temps libre afin de pouvoir entamer des conversations chaque fois que cela est possible, autant sur la glace qu'en dehors.
« Je crois qu'il est important de parler à tout le monde pour que les joueurs sentent que l'entraîneur se soucie d'eux », a ajouté Houle. « Je suis le genre de personne qui se soucie beaucoup des autres. Je vais faire des efforts pour apprendre à connaître quelqu'un. »
Dans cette optique, le natif de Charlesbourg, a également parlé de l'importance qu'il accorde à la création de liens solides avec ses athlètes et ses collègues de travail.

Jean-François Houle sur le camp des recrues

« C'est comme ça que je suis en tant qu'entraîneur. Les relations personnelles avec les joueurs et le groupe d'entraîneurs sont une priorité pour moi. Si vous apprenez à connaître quelqu'un pour ce qu'il est en tant que personne, et pas seulement en tant que joueur de hockey, il travaillera plus fort pour vous », a déclaré Houle. « C'est ce que je crois en tant qu'entraîneur. Il est important d'établir ce facteur de confiance avec les joueurs. »