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BROSSARD - Nikita Scherbak espère que son court séjour dans la LNH la saison dernière l'aidera à gagner un poste à temps plein en 2017-2018.

Rappelé au début de l'année 2017, l'attaquant russe avait disputé trois matchs avec le grand club, inscrivant au passage son premier but dans la LNH à son tout premier match, contre les Maple Leafs de Toronto.

«Je suis resté peut-être seulement une semaine [dans la LNH], mais ç'a paru une éternité pour moi. Je vais toujours me rappeler de cette semaine, ça reste dans ma mémoire. Les gars étaient tous gentils avec moi, s'est rappelé Scherbak, après la séance d'entraînement de l'équipe B mardi matin à Brossard.
«Ça m'a donné beaucoup de confiance, c'est certain. Ces trois matchs-là ont été gros pour moi. J'ai beaucoup appris, même durant les entraînements, juste d'être dans l'entourage de l'équipe.»
«Je portais attention à tous les détails, a-t-il ajouté. Comment les gars lancent au filet? Comment les gars font leur couverture en zone défensive? Comment les gars font leur échec avant?»

À son quatrième camp avec l'équipe, le choix de premier tour des Canadiens en 2014 souhaite faire plus que bonne impression.
«Je veux percer la formation. Je me sens mieux qu'avant, pour être honnête. Je ne sais pas pourquoi, peut-être parce que je suis plus vieux, a indiqué Scherbak, qui a notamment travaillé sur son lancer cet été.
«J'essaie de tirer un peu plus, diriger plus de tirs vers le filet. J'essayais habituellement de passer, mais maintenant, si j'ai l'occasion de tirer, je vais le faire. J'essaie aussi d'être meilleur en fond de territoire, dans les coins.»
Questionné au sujet du Russe de 21 ans, Claude Julien a été clair : il aura la chance de se faire valoir, comme tous les autres joueurs présents au camp d'entraînement.
«Plus le camp avance, plus je vois qu'il semble s'habituer au rythme de la Ligue nationale. C'est à lui de continuer de cette façon-là. Il travaille fort. C'en est un de ceux qui auront la chance de montrer leurs talents durant les matchs préparatoires, a confié Julien.

Si l'entraîneur-chef n'a pas encore eu beaucoup d'occasions de voir le numéro 38 à l'oeuvre, c'est tout le contraire pour Charles Hudon, coéquipier de Scherbak depuis la saison 2015-2016 dans la Ligue américaine.
«Sa première année avec nous a été plus difficile, mais il a bien fini la saison dernière avec nous. [Chris] Terry et moi, on a joué avec lui pendant les 20 derniers matchs. On lui parlait beaucoup, a mentionné Hudon, repêché deux ans plus tôt, en 2012, par le Tricolore.
«Je jouais un peu un rôle de vétéran avec lui, on s'aidait il venait me voir s'il avait des questions. Il m'écoeurait, je l'écoeurais - c'est toujours le fun d'avoir une bonne chimie de même dans le vestiaire», a conclu Hudon, sourire en coin.