MD: C'est une saison différente, alors quelles sont tes relations avec tes coéquipiers? Est-ce que c'est plus difficile?
JH: C'est une année vraiment unique. C'est triste pour les jeunes joueurs. C'est tellement différent pour eux. Un de mes colocataires est un étudiant de première année et je lui ai dit: «Ce n'est pas comme ça habituellement». Je dirais qu'au début de l'année, c'était plus difficile de créer des relations parce qu'on ne pouvait pas vraiment passer du temps ensemble en dehors de la patinoire ou aller en classe ensemble. Il a fallu un peu de temps pour apprendre à connaître les gars et devenir soudé en tant que groupe. Mais c'est à l'aréna qu'on a pu créer ces liens.
MD: Est-ce que tu crois que ton intelligence est ton plus grand atout?
JH: Je ne sais pas, mais j'en suis assez fier. J'essaie de regarder autant de hockey de la LNH que possible, et je regarde nos matchs par la suite. C'est quelque chose que j'essaie de travailler. Honnêtement, je pense que c'est un outil incroyablement important. C'est comme travailler sur son tir ou sur son maniement de rondelle. C'est une autre chose que tu peux améliorer. C'est quelque chose qui a grandi en même temps que le reste de mon jeu.
MD: Tu es un vétéran de la NCAA et un élément clé de ton équipe. Quelle a été la plus grande leçon que tu as apprise au cours de tes trois années à Northeastern?
JH: Je joue un style de hockey plus expérimenté et je m'assure de maîtriser les petits détails comme le positionnement de mon corps et le fait de mettre des joueurs en échec avant que la rondelle arrive. Ce sont des petites choses comme ça. Quand on arrive du niveau scolaire, la vitesse et la robustesse sont moins présentes. Tu pouvais presque patiner entre les joueurs. Mais à l'université, tous les joueurs sont bons. C'est comme au niveau professionnel en termes du niveau de compétition. J'ai appris que les petits détails sont importants. Chaque présence compte. Chaque bataille pour la rondelle est importante.
MD:Comment est-ce que c'est d'être un étudiant-athlète? Quelles leçons as-tu apprises?
JH: C'est difficile. Tu dois bien gérer ton temps. Même si tu aimerais passer tout ton temps à la patinoire pour travailler sur ton jeu, tu dois prévoir du temps pour tes études et tes devoirs et t'assurer d'aller en classe. Tu dois bien prioriser ton temps. C'est un engagement complet, non seulement pour le hockey, mais aussi pour tes études.
MD: Quel a été ton plus grand «moment d'apprentissage» dans la NCAA?
JH: Lors de ma première année, on a affronté St. Cloud State alors que Ryan Poehling était avec eux. C'était la deuxième meilleure équipe au pays. Je pense que c'était mon troisième match pour Northeastern. J'ai sauté sur la glace et l'aréna était plein. Je suis presque convaincu que M. Bergevin et d'autres membres du personnel des Canadiens étaient présents. Je savais que c'était un pas dans la bonne direction. Ce fut un bon match. On a fini par les battre par la marque de 2-1 à domicile, et je me suis rendu compte à quel point c'était cool.