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MONTRÉAL - Après avoir été sélectionné au troisième tour (71e au total) par les Canadiens lors du repêchage de la LNH en 2018, le défenseur Jordan Harris a décidé de faire le saut dans la NCAA.
Trois ans plus tard, l'adjoint au capitaine des Huskies de l'Université Northeastern et candidat au trophée Hobey Baker en 2021 discute de son développement, son cheminement en tant qu'étudiant-athlète et les leçons qu'il a apprises durant son parcours dans les rangs universitaires.

MARC DUMONT: J'aimerais que tu te décrives en tant que joueur. Si vous n'avez jamais eu la chance de le voir jouer à Northeastern, vous devriez le faire parce que c'est assez amusant.
JORDAN HARRIS:Je dirais que je suis un défenseur moderne bon dans les deux sens de la patinoire. J'aime utiliser mon coup de patin et ma mobilité pour couper les jeux rapidement en zone défensive et effectuer une bonne transition. J'aime aussi suivre le jeu et faire partie de la deuxième vague à l'attaque et mettre les rondelles au filet. Je suis un défenseur mobile bon dans les deux sens.
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MD: J'ai l'impression que tu as un peu plus de confiance et d'assurance cette saison. Est-ce que tu as travaillé sur cet aspect de ton jeu?
JH: Sans aucun doute. J'ai travaillé sur des petits détails de mon jeu et sur mes habiletés au cours de l'été. Je crois que le fait d'être adjoint au capitaine lors de ma troisième année, ce qui vient des entraîneurs, m'a beaucoup aidé depuis ma première année.
MD: Les entraîneurs ne sont pas là pour être ton meilleur ami. Ils sont là pour te motiver, mais ils peuvent aussi agir à titre de mentors. Quelle est ta relation avec ton entraîneur-chef, Jim Madigan?
JH:C'est plutôt bien. Il est honnête avec moi parce qu'il veut me voir à mon meilleur. Il nous pousse, comme tout bon entraîneur. Mais c'est un bon gars. C'est très facile de lui parler. Il est assez charismatique et il aime plaisanter. On a une bonne relation. Il a une bonne relation avec tous ces joueurs.

MD: C'est une saison différente, alors quelles sont tes relations avec tes coéquipiers? Est-ce que c'est plus difficile?
JH: C'est une année vraiment unique. C'est triste pour les jeunes joueurs. C'est tellement différent pour eux. Un de mes colocataires est un étudiant de première année et je lui ai dit: «Ce n'est pas comme ça habituellement». Je dirais qu'au début de l'année, c'était plus difficile de créer des relations parce qu'on ne pouvait pas vraiment passer du temps ensemble en dehors de la patinoire ou aller en classe ensemble. Il a fallu un peu de temps pour apprendre à connaître les gars et devenir soudé en tant que groupe. Mais c'est à l'aréna qu'on a pu créer ces liens.
MD: Est-ce que tu crois que ton intelligence est ton plus grand atout?
JH: Je ne sais pas, mais j'en suis assez fier. J'essaie de regarder autant de hockey de la LNH que possible, et je regarde nos matchs par la suite. C'est quelque chose que j'essaie de travailler. Honnêtement, je pense que c'est un outil incroyablement important. C'est comme travailler sur son tir ou sur son maniement de rondelle. C'est une autre chose que tu peux améliorer. C'est quelque chose qui a grandi en même temps que le reste de mon jeu.
MD: Tu es un vétéran de la NCAA et un élément clé de ton équipe. Quelle a été la plus grande leçon que tu as apprise au cours de tes trois années à Northeastern?
JH: Je joue un style de hockey plus expérimenté et je m'assure de maîtriser les petits détails comme le positionnement de mon corps et le fait de mettre des joueurs en échec avant que la rondelle arrive. Ce sont des petites choses comme ça. Quand on arrive du niveau scolaire, la vitesse et la robustesse sont moins présentes. Tu pouvais presque patiner entre les joueurs. Mais à l'université, tous les joueurs sont bons. C'est comme au niveau professionnel en termes du niveau de compétition. J'ai appris que les petits détails sont importants. Chaque présence compte. Chaque bataille pour la rondelle est importante.
MD:Comment est-ce que c'est d'être un étudiant-athlète? Quelles leçons as-tu apprises?
JH: C'est difficile. Tu dois bien gérer ton temps. Même si tu aimerais passer tout ton temps à la patinoire pour travailler sur ton jeu, tu dois prévoir du temps pour tes études et tes devoirs et t'assurer d'aller en classe. Tu dois bien prioriser ton temps. C'est un engagement complet, non seulement pour le hockey, mais aussi pour tes études.
MD: Quel a été ton plus grand «moment d'apprentissage» dans la NCAA?
JH: Lors de ma première année, on a affronté St. Cloud State alors que Ryan Poehling était avec eux. C'était la deuxième meilleure équipe au pays. Je pense que c'était mon troisième match pour Northeastern. J'ai sauté sur la glace et l'aréna était plein. Je suis presque convaincu que M. Bergevin et d'autres membres du personnel des Canadiens étaient présents. Je savais que c'était un pas dans la bonne direction. Ce fut un bon match. On a fini par les battre par la marque de 2-1 à domicile, et je me suis rendu compte à quel point c'était cool.

Harris est fier de son intelligence sur la glace

MD:As-tu déjà regardé des anciens matchs des Canadiens? Est-ce que tu es capable de t'imaginer un jour jouer au Centre Bell?
JH: Honnêtement, je n'ai pas regardé beaucoup les matchs de Montréal en grandissant, mais j'ai entendu tellement d'histoires de joueurs sur le fait que Montréal était le meilleur endroit pour jouer. Ils m'ont dit qu'il n'y a rien de comparable. Je n'ai entendu que de bonnes choses. J'ai parlé à Cayden Primeau qui m'a dit qu'il s'agit d'une organisation de première classe. C'est un rêve de jouer pour eux et de mettre ce chandail pour une équipe aussi historique.
MD: Tu as eu l'occasion de jouer avec Cayden. Qu'est-ce qui fait de lui un si bon gardien de but, selon toi?
JH: Il est tellement solide. Il a un bon état d'esprit. Même en dehors de la glace, il a un bon sens de l'humour et une bonne personnalité. Il est tellement calme devant les buts. Tu as la rondelle sur ta palette et tu peux commettre un revirement, mais tu as pleinement confiance en lui. Ça te donne plus de confiance en tant que joueur. Il réalise souvent des arrêts opportuns et il est très athlétique. Je ne peux pas dire assez de bonnes choses.
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