bergevin

MONTRÉAL - Marc Bergevin est convaincu que Max Domi ajoutera du caractère à son équipe et c'est pourquoi il en a fait l'acquisition vendredi soir des Coyotes de l'Arizona en retour d'Alex Galchenyuk - et lui a consenti un nouveau contrat de deux ans le lendemain, d'une valeur annuelle de 3,15 millions de dollars.

Vrai, Domi n'a pas connu sa meilleure saison en 2017-2018 de l'avis de Bergevin, mais celui-ci s'attend à ce que son arrivée dans la métropole québécoise change la donne.
«Il a connu une très bonne première année, puis les deux dernières années ont été un peu sous les attentes. Mais c'est un joueur qui est encore jeune, et avec un changement d'adresse, on croit qu'il va élever son jeu, a attesté Bergevin.
«Ce qui est arrivé en Arizona, les détails, je ne les connais pas. Max veut jouer à Montréal. Il voulait être dans un marché de hockey. Il est fier, il veut faire partie de la grande famille des Canadiens de Montréal. C'est important pour nous.»
Quant à l'apport du choix de première ronde des Coyotes en 2013 sur la glace et dans le vestiaire, il ne se limite pas qu'à la colonne des buts, affirme Bergevin.
«Si tu regardes seulement les buts, c'est sûr qu'il en a moins qu'Alex [0,16 par match pour Domi en carrière, 0,29 pour Galchenyuk], mais il amène beaucoup d'autres choses aussi, des intangibles qui sont importants pour l'organisation et sur la patinoire, a-t-il ajouté.
«Aux points par match [0,608 pour Domi, 0,610 pour Galchenyuk], c'est quasiment la même chose. Alors je pense qu'il y a encore beaucoup de côtés positifs avec Max.»
L'aspect contractuel n'est aussi pas à négliger, a aussi rappelé le directeur général du Tricolore.
«C'est un joueur plus jeune [Domi a 23 ans, Galchenyuk, 24], qu'on contrôle plus longtemps - il reste quatre ans avant qu'il ne devienne joueur autonome, dans le cas d'Alex, c'est deux ans - alors on voit de la valeur là-dessus aussi.»

Bergevin a confirmé qu'il suivait Domi depuis un bon moment et qu'il avait particulièrement aimé son jeu lors de sa dernière participation au Mondiaux juniors, en 2015.
«Je me souviens au Championnat du monde junior à Toronto, il m'avait beaucoup impressionné et les gens qui étaient là pourraient dire la même chose. Il y a beaucoup de choses de Max que j'aime comme joueur de hockey.»
Quant à son utilisation, le grand patron voit surtout son nouveau poulain évoluer sur le flanc.
«C'est un ailier. L'an passé, il a joué une période de temps au centre. Il peut dépanner au centre, il l'a fait l'an passé, mais au bout du compte, on est conscients que c'est un ailier», a conclu Bergevin.