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BROSSARD - Antoine Waked s'est développé sur le tard, il l'avoue lui-même. Après avoir connu une première saison sans blessure avec les Huskies de Rouyn-Noranda, il a décroché un contrat avec les Canadiens. Le camp de développement est pour lui une excellente occasion de se servir de toutes les ressources offertes par sa nouvelle organisation.

«C'est vraiment le fun d'avoir la chance d'être ici et de pouvoir apprendre chaque jour. On a tous les outils à notre disposition pour pouvoir s'améliorer, alors j'en profite au maximum», a dit le Québécois de 21 ans.
Et jusqu'à maintenant, il se débrouille bien.
«Ça va très bien. Je pense que j'ai une opportunité de montrer à quel point je travaille fort, et à quel point j'ai atteint un bon niveau. C'est parce que j'ai continué à y croire chaque jour», a-t-il indiqué.

Puisqu'il fera le saut chez les professionnels l'an prochain, Waked sait qu'il doit s'attendre à une bataille plus féroce une fois dans la cour des grands, d'autant plus que les Canadiens ont récemment embauché des joueurs d'expérience qui risquent de se retrouver avec le Rocket de Laval, comme le défenseur Matt Taormina et l'attaquant Byron Froese.
«Il y aura toujours des batailles, à chaque camp. Tout le monde veut le meilleur poste possible.pour lui. Ça fait partie de la business, ça fait partie du hockey. Mais ce sont des joueurs qui ont de l'expérience et ils pourront apporter beaucoup dans le vestiaire, que ce soit sur ou à l'extérieur de la glace», a mentionné l'attaquant de 6 pi 1 po et 195 lb.
Il a surtout hâte de jouer dans la région, peu importe la ligue, pourvu qu'il puisse continuer à pourchasser son grand rêve.
«C'est sûr que je vais être très fier, peu importe si je joue avec les Canadiens ou le Rocket. C'est vraiment une fierté pour moi d'être dans l'organisation. J'ai grandi ici et ç'a toujours été mon rêve de remporter la coupe Stanley ici, à Montréal», a-t-il confié.
Le gardien Michael McNiven ne sait toujours pas où il jouera l'an prochain, alors qu'il pourrait faire le saut chez les professionnels, mais il préfère se concentrer sur le présent.

«Je vais prendre ça une étape à la fois et essayer d'être meilleur chaque jour. Le développement des gardiens est habituellement plus long pour que celui des joueurs. J'ai beaucoup de temps pour travailler fort, apprendre de nouvelles choses et adapter mon jeu au niveau pro. Les plus lents finissent toujours par gagner la course», a imagé le gardien de l'année dans la Ligue de l'Ontario.
Il a commenté la prolongation de contrat de Carey Price, accordée dimanche, qui liera le gardien étoile aux Canadiens jusqu'en 2026. Loin d'être découragé de voir le poste de numéro un être attribué pour autant d'années, McNiven s'est plutôt réjoui de le voir être récompensé de la sorte.
«Tant mieux pour lui, c'est le meilleur gardien au monde. Mon objectif principal est de travailler aussi fort que lui et d'être dans sa position un jour», a dit le jeune cerbère de 19 ans.
Le camp de développement se poursuivra au Complexe sportif Bell de Brossard jusqu'à mercredi.