«Honnêtement, c'est juste de la pratique. Mon père m'a dit de mettre tout ce que tu as dans ton tir. Tu n'obtiens pas beaucoup de lancers dans un match, donc il faut qu'ils comptent tous, a expliqué Morrow.
«Il se fâchait contre moi si je ne lançais pas assez fort. Il disait : "Essaie de briser ton bâton sur chaque tir, lance à travers le filet". C'est la mentalité que j'avais en grandissant.»
À ce jour, l'arrière de 25 ans se souvient encore très bien comment il travaillait sur son lancer à longueur d'année et comment il profitait des enseignements de son père quotidiennement.
«On avait des filets de hockey faits maison dans notre entrée l'été. On avait aussi des filets sur l'eau quand ça gelait. Parfois, quand je ne voulais pas aller à l'école, mon père me disait : "Si tu ne veux pas y aller, il va falloir que tu travailles sur autre chose". Il commençait même à travailler un peu plus tard pour venir patiner avec moi, a mentionné Morrow, qui compte neuf points à sa fiche en 30 matchs cette saison, un sommet en carrière.
«On avait également une grange plus loin avec un plancher en béton, qui ressemblait pas mal à une patinoire. Je pratiquais mon lancer là-bas souvent.»