Le seul symptôme qui l'incommodait était le vertige.
«Je marchais croche un peu. J'essayais de ne pas trop bouger et j'ai passé la première nuit à l'hôpital. C'est une expérience pas le fun, mais en même temps, j'ai appris de tout ça, j'ai pu regarder les matchs, voir des petites choses à améliorer. Alors j'ai eu la chance de regarder la gamedifféremment», a raconté l'attaquant, qui avait amassé 23 points, dont sept buts, en 43 matchs avant de se blesser.
Il ne pense pas que cette expérience changera sa façon de jouer, même qu'il voudra certainement bloquer un tir rapidement pour pouvoir tourner la page pour de bon.
«Si j'ai la chance de bloquer un tir, je vais le faire. Ce n'est pas moi de me tasser, même si j'ai vécu un gros choc comme ça. C'est sûr que ça va être dans ma tête, mais c'est d'avoir le premier et après, j'imagine que quand je vais être dans le jeu, je ne penserai pas trop à ça.»
Danault est aussi revenu sur la grande classe de Zdeno Chara et de Patrice Bergeron au moment de l'incident et dans les jours qui ont suivi, alors qu'il a notamment reçu un texto du géant des Bruins, qui voulait avoir de ses nouvelles.
«Ce sont des leaders, des légendes, de grands joueurs. On compétitionne sur la glace, mais quand quelque chose comme ça arrive, les joueurs se serrent tous les coudes. C'est un geste de solidarité, ils sont restés là pour moi. Et Chara, à 6 pi 9 dans les airs, il était haut comme la civière! J'apprécie vraiment son geste et j'ai beaucoup de respect pour lui», a noté le joueur de centre.