Bitten

LAVAL - Les recrues des Canadiens ont perdu leur deuxième match de la Confrontation des recrues de la LNH contre les Maple Leafs de Toronto dimanche, mais une fois de plus, l'attention était portée sur un coéquipier qui a pris la direction de l'hôpital.

Cette fois, c'est le défenseur Jarret Tyszka qui a quitté la patinoire sur une civière après une mise en échec dans le coin de Hudson Elynuik.

L'attaquant Will Bitten, qui a joué un gros match et a récolté une passe sur le premier but de Montréal dans le match, a affirmé que la mise en échec et le retard de 2-0 après vingt minutes de jeu ont fouetté les ardeurs de ses coéquipiers. Cole Fonstad a inscrit les jeunes Canadiens à la marque après avoir poussé la rondelle dans le fond du filet suite au tir de Bitten.
«C'est un appel à se réveiller. Pour beaucoup d'entre nous, c'était une première expérience dans un chandail des Canadiens de Montréal. C'est un chandail de la LNH et il faut en tirer une fierté. Nous devrions nous défendre les uns et les autres, dit-il. C'est un honneur d'être là.»
«C'était une mise en échec. Je ne veux pas en parler, mais cela s'est produit. C'est vraiment un bon gars et j'espère qu'il s'en sortira bien.»

Bitten sur la solide deuxième période des siens

On ignore ce qui s'est produit dans le vestiaire au terme du premier engagement, mais cela a porté ses fruits tandis que les joueurs du Tricolore ont distribué les mises en échec et sont sortis forts en deuxième période, pour ensuite réduire l'écart à un but avant de créer l'égalité après six minutes de jeu en troisième.
La capacité des Canadiens à revenir dans le match pourrait être le signe qu'ils commencent à être à l'aise sur la patinoire et avec leurs coéquipiers, quelque chose que Jesperi Kotkaniemi a confirmé après la rencontre.
«Bien sûr, on commence à se sentir mieux de jour en jour», affirmait le troisième choix des Canadiens en 2018. «Je me sens plus à l'aise sur la patinoire et c'est une bonne chose.»
«J'apprends beaucoup sur style nord-américain et comment je dois jouer ici. Les luttes sont farouches et le jeu est plus rapide.»

Kotkaniemi sur son ajustement au style nord-américain

Pour sa part, Phélix Martineau, qui a signé une entente d'un an avec le Rocket en mai n'a pas su profiter des nombreuses occasions de marquer qui se sont présentées à lui, mais il était encouragé par la façon qu'il a progressé au camp.
«C'est frustrant de perdre un match et d'accorder un but dans un filet désert après avoir raté des occasions comme celles-là. Je me suis dit que si je continuais d'avoir des occasions, c'était parce que je faisais de bonnes choses, conclut-il. Je vais donc me remettre au travail.»