Claude Julien

WESTMINSTER - À la veille du premier anniversaire de son retour avec le Tricolore, Claude Julien a préféré regarder devant lui - à commencer par le match de mercredi contre l'Avalanche du Colorado.

«Je n'ai pas vraiment pensé au bilan, a confié Julien, qui est revenu à la barre de l'équipe, après un premier passage de 2003 à 2006, le 14 février 2017.
«Je pense en ce moment à convertir nos bonnes performances des derniers matchs en victoires.»
En termes de bonnes performances, les Canadiens affichent un dossier de 2-2-1 depuis le début du mois de février et ont offert une solide opposition samedi dernier aux Predators de Nashville dans une défaite de 3 à 2 en tirs de barrage.
Ils ont également inscrit six buts sur le jeu de puissance lors des cinq dernières rencontres et le jeu de Nikita Scherbak, rappelé au début du mois, est également une nouvelle encourageante pour l'équipe.
Ce sont toutes des choses sur lesquelles bâtir et bien évidemment, au-delà de son rendez-vous face à l'Avalanche, Julien a également un plan à plus long terme en place.

«Cette année, on savait qu'on voulait donner la chance à des jeunes joueurs de s'intégrer dans l'équipe, ce qu'on a fait. Et c'est sûr qu'il y a toujours des difficultés qui viennent avec ça. Mais ce que je vois, présentement, ce sont des jeunes joueurs qui s'en vont dans la bonne direction, que ce soit les [Nikita] Scherbak, [Charles] Hudon, [Victor] Mete. Je peux nommer plusieurs jeunes qui sont ici et qui continuent à s'améliorer. Même [Artturi] Lehkonen, qui a été blessé, maintenant on voit ce qu'il peut apporter, a souligné Julien, qui compte sept joueurs de moins de 25 ans dans son effectif.
«On s'en va dans la bonne direction. On a certainement des choses à améliorer en cours de route, mais ce que j'aime cette année, c'est qu'on a plusieurs joueurs qui se sont améliorés depuis le début de la saison et ça augure bien pour le futur.»
Alex Galchenyuk en est aussi un bon exemple, estime le pilote de la formation montréalaise.
«C'est évident, pour moi, depuis la journée où je suis arrivé à aujourd'hui, que c'est un joueur qui s'est beaucoup amélioré. Il patine mieux, il a confiance avec la rondelle. Il est encore jeune et il continue de travailler sur des éléments de son jeu qu'il doit améliorer, a indiqué Julien au sujet du numéro 27, qui occupe à égalité avec Brendan Gallagher le deuxième rang des meilleurs pointeurs du club (12B-20A-32PTS)
«Il affiche une bonne attitude, il veut devenir meilleur, j'ai rien de mal à dire contre Alex. Au contraire, c'est quelqu'un qui veut le bien pour lui-même, mais encore plus pour l'équipe.»
Et ce qui est pour ses joueurs est aussi bon pour lui-même.
Même après une carrière de 15 ans dans la LNH, une coupe Stanley et une médaille d'or olympique à son actif, Julien estime qu'il apprend encore chaque saison - et encore plus dans l'adversité.
«Ce n'est pas la première fois que je le dis, mais j'ai toujours cru que je peux m'améliorer chaque année. Je ne me suis jamais dit entièrement satisfait de mon travail et c'est dans les moments durs que tu peux le plus t'améliorer, parce que c'est dans ces moments que tu dois prendre des décisions difficiles. Tu dois être positif, travailler encore plus fort pour aider ton équipe. C'est dans des moments comme ceux-là que tu t'améliores en tant qu'entraîneur», a conclu Julien.