Citations du jour: Muller, Drouin, Evans et Kulak

TORONTO - Les Flyers mènent peut-être 2 à 1 dans la série, mais les Canadiens ont réalisé une autre bonne performance lors de la défaite de 1 à 0 dimanche soir. Cette défaite n'a pas vraiment ébranlé la confiance du groupe, qui se prépare à disputer le quatrième match de la série mardi. Lisez les meilleures citations des points de presse de lundi avec Kirk Muller, Jonathan Drouin, Jake Evans et Brett Kulak.

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Avec un noyau de vétérans et un groupe de jeunes talents, les Canadiens ont bâti un véritable esprit d'équipe depuis le début du retour au jeu de la LNH. Muller est heureux de se retrouver parmi eux :

«C'est un groupe très agréable. On joue dans un marché très exigeant et très compétitif. En tant que joueur, c'est la compétition qui te motive et tu dois être prêt à jouer et à t'entraîner tous les jours. Certains joueurs sont ici depuis quelques années maintenant, et c'est un bon défi pour eux chaque jour. Cela permet de se rapprocher, parce que l'on passe par des hauts et des bas tous les jours. Nous avons de très bons dirigeants ; les gars sont vraiment impliqués, ils veulent gagner. Ils jouent vraiment les uns pour les autres.»

Après avoir marqué 2 buts en 6 occasions d'avantage numérique dans la victoire de 5-0 du match #2, Montréal n'a pas pu répéter l'exploit en trois occasions dimanche. Muller pense que les Canadiens ont besoin d'un meilleur deuxième effort et d'une meilleure présence devant filet afin de renverser la situation :

«On ne veut pas être un jeu de puissance prévisible. On veut entrer dans la zone et avoir la confiance nécessaire pour s'installer et exécuter les pièces de jeu que les gars veulent exécuter. La clé, c'est que [les Flyers] ont fait du bon travail, comme notre désavantage numérique d'ailleurs, en limitant les retours. Afin de créer plus d'attaque, nous devons générer plus d'opportunités lors des deuxièmes et troisièmes chances et pénétrer dans ces zones dangereuses.»

Le succès des Flyers contre les Canadiens s'explique en partie par leur capacité à contrôler la zone neutre, et Drouin a fait remarquer que Montréal devra s'adapter afin de générer plus d'attaque:

«Ils ont fait du bon travail hier. Leur échec-avant est une de leurs forces. Ils ont de gros gabarits, donc quand ils dérangent nos défenseurs, on doit trouver un moyen de leur donner plus de temps pour les soutenir. Quand ils font leur échec-avant, ils arrivent à pleine vitesse. C'est aux ailiers et aux centres de tenir un gars, de leur donner du temps pour nous faciliter la tâche lors des sorties de zone. Nous voulons évidemment garder la rondelle loin des murs, autant que possible, envoyer les rondelles à nos centres et les donner aux ailiers, mais les Flyers ont fait du bon travail hier. On doit s'adapter un peu à ce niveau-là. Si tout le monde patine, et que nos défenseurs s'impliquent dans le jeu, on va bien s'en sortir.»

Les Canadiens ont donné aux Flyers six jeux de puissance dans le troisième match, et Drouin a admis que l'indiscipline de son équipe les a empêchés de jouer à leur rythme :

«On est une équipe 5-contre-5. Quand on peut rester à jouer à 5-contre-5, c'est là qu'on crée nos forces. Dans le match d'hier, c'était dur de gagner du momentum, surtout avec les punitions qu'on a eues en première période. Les Flyers sont une bonne équipe en avantage numérique, quand leurs joueurs touchent à la rondelle. Il faut garder nos matchs 5-contre-5. Quand l'équipe joue bien, on roule à 5-contre-5, tout le monde participe. Si on est capable de rester loin de la boîte de punitions, c'est gros pour nous, c'est gros pour le momentum de l'équipe, et ça nous permet de ne pas devoir défendre contre leurs meilleurs joueurs pendant un bout de temps.»

Evans a donné son avis sur l'impact de Muller sur le groupe depuis qu'il a remplacé Claude Julien derrière le banc :

«Il est super. Ce qui s'est passé avec Claude est malheureux, mais Kirk a pris le relais et il fait un excellent travail. Il fait bouger les gars. Il nous simplifie la tâche, il nous indique les clés pour nous aider à réussir et à gagner. Il a une très grande influence, il est très positif sur le banc, il se fait entendre, et je pense qu'il aide vraiment les gars.»

Kulak a donné son avis sur la capacité de maniement de rondelle de Carey Price et sur son impact sur l'échec-avant des Flyers :

«Il est l'un des meilleurs gardiens de la Ligue pour manier la rondelle. Ça rend l'échec avant compliqué pour l'autre équipe. Quand il a la rondelle, les défenseurs doivent se mettre dans une position où il peut nous faire des passes, et parfois les autres ne savent pas trop comment nous couvrir. Et s'ils le font, Carey est capable de faire cette première passe à un centre ou même à l'ailier. Cela rend probablement les choses très difficiles pour l'autre équipe. Et pour nous, si l'option de la passe est là, il la fait directement sur la palette.»