Tu es né à Ottawa, mais tu as été élevé et habites toujours à Montréal. Est-ce que les gens de la capitale nationale ont tenté de te convaincre à joindre les rangs de la Sens Army?JB: Absolument pas. Soyons honnête, il n'y a pas vraiment de Sens Army! (rires) Je peux tolérer ce que disent les partisans des Bruins ou des Leafs n'importe quand, ils ont mérité le droit de le faire. Mais lorsque les gens d'Ottawa ou de Vancouver disent que leur équipe a une grande histoire et qu'ils possèdent une rivalité et une tradition, c'est loin d'être la même chose! (rires)
Quel est ton plus beau souvenir des Canadiens?JB:Pour moi, et les autres de ma génération, nous vivons à travers les coupes Stanley, mais elles ne faisaient pas partie de nos vies. Nos Canadiens étaient les équipes de Saku Koivu. Personnellement, lorsque Saku est revenu de son cancer après avoir été à l'écart durant plusieurs mois et l'ovation qu'il a reçue alors qu'il était au centre de la glace, c'était très émouvant. Les gens peuvent dire ce qu'ils veulent de Saku, mais Saku Koivu était mon capitaine. Je l'ai vu à l'œuvre durant plus d'une décennie. Ce qu'il signifiait pour cette équipe et cette ville, c'était incroyable. Je me souviens d'avoir été au Centre Bell lorsque Justin Williams l'a atteint à l'œil [durant les séries 2006], jamais je n'oublierai cette scène. Maintenant c'est difficile lorsque je vais à Los Angeles et que je passe du temps avec mes amis qui sont des partisans des Kings et tout le monde aime Justin Williams là-bas! (rires)
As-tu déjà rêvé d'un jour porter l'uniforme des Canadiens? Jouais-tu au hockey dans ta jeunesse?JB:Je n'étais pas particulièrement très bon! (rires) Je n'ai jamais été un bon patineur, je jouais souvent au hockey dans la rue. Le seul sport organisé auquel j'ai participé dans ma jeunesse était le softball.
Même si tu voyages beaucoup durant la saison, as-tu parfois le temps de venir au Centre Bell pour assister à un match?JB: En effet, oui. J'étais même détenteur de billets de saisons durant deux ans. Mais pour être très honnête, je n'aime pas être dans des grosses foules. Ce n'est pas vraiment mon genre de chose. Pour moi, si je peux regarder un match à la maison, en pyjama, avec mes amis, c'est incroyable. Cela étant dit, il n'y a pas eu une année où je n'ai pas assisté à au moins trois matchs au Centre Bell.