Au cours des derniers mois, les nouveaux coéquipiers d'Alzner au nord de la frontière ont suivi, bien qu'ils étaient un peu sceptiques au départ.
«Les premières fois, personne ne savait vraiment qu'est-ce que je faisais ou pourquoi, je crois. Je faisais mes mots croisés dans l'autobus ou dans l'avion, et personne ne venait me voir ou m'aider avec les réponses, se souvient Alzner, qui a paraphé une entente de cinq ans avec les Canadiens l'été dernier.
«Mais on est allés sur la route une fois et j'ai vu Webs [Shea Weber] et Petey [Jeff Petry] commencer à regarder les mots croisés et je me suis dit "Enfin! C'est comme ça que ça commence." Ensuite, on a commencé à en faire ensemble et on s'entraide pour les réponses. On est rendus six ou sept à faire nos mots croisés le matin maintenant.»
Brendan Gallagher, Charles Hudon et Daniel Carr prennent également part à l'activité, tout comme le personnel athlétique : Claude Thériault, le massothérapeute sportif, imprime de nouvelles grilles chaque jour, autant à la maison que sur la route.
«C'est mon rituel matinal. J'en ai même trouvé en russe pour Nikita Scherbak. Il voulait essayer, indique Thériault.
«Ils sont assez drôles le matin. Tout le monde participe. C'est drôle de les voir aller et se taquiner entre eux.»
Alzner est toutefois plutôt sérieux avec ses mots croisés, lui qui a affiné ses habiletés au cours des dernières années dans la capitaine américaine.
Ces jours-ci, on le voit presque toujours avec un journal sous le bras lorsque l'équipe est sur la route.
«Au début, je lisais les indices les uns après les autres, ce que la plupart des débutants font. Mais après, tu réalises que c'est mieux de les faire en blocs, dit Alzner, avant de clarifier son approche.
«Dépendamment des mots croisés, tu vois souvent des répétitions et des questions qui sont très similaires, donc tu peux obtenir plus de réponses de cette façon. Lorsque tu as compris ça, tu peux trouver les réponses plus facilement.»