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Il y a plus de trois décennies, Brisebois n'avait que 16 ans et se faisait un nom en tant que défenseur avec le Titan de Laval de la LHJMQ.
Les parents de Brisebois ont reçu un appel téléphonique de la part de Don Meehan, un agent de joueurs renommé, qui invitait leur fils au Forum en raison de son statut en vue du repêchage de la LNH, et le jeune homme a accepté avec joie.
La visite comprenait une rencontre avec le joueur de son choix, et Brisebois a choisi Chelios, qui se trouvait justement à être le client de Meehan.
« Après le match, tu m'as apporté un bâton, et j'ai toujours ce bâton en ma possession », a dit Brisebois, lors d'une récente conversation avec l'ancien capitaine des Canadiens et triple champion de la Coupe Stanley au balado The Alumni Lounge. « Ce fut un moment important pour moi, car je t'ai toujours aimé toi et la façon dont tu jouais. Tu jouais avec tellement de passion à chaque match. »
Malheureusement, les deux hommes n'ont jamais partagé le vestiaire à Montréal.
Lorsque Brisebois a fait ses débuts dans la LNH avec les Canadiens le 27 janvier 1991, Chelios en était déjà à sa première saison avec les Blackhawks de Chicago.
Mais ils se sont affrontés quelques jours plus tard lorsque les Blackhawks étaient en ville le 6 février.
« Le premier match que j'ai joué contre toi, il y a eu une petite mêlée et les gars se poussaient. Quelqu'un me poussait, je me suis retourné et c'était toi. Tu m'as poussé et je t'ai repoussé. Je ne savais pas si tu voulais laisser tomber les gants », a déclaré Brisebois en riant. « Après le match, je me suis dit que j'avais presque jeté les gants contre mon idole. Mais, j'étais prêt. »
Chelios n'a jamais hésité à jeter les gants au cours de sa longue carrière de 26 ans dans la LNH, il aurait donc accepté la demande de Brisebois de se battre.
Néanmoins, le calme a prévalu lors du triomphe par la marque de 8-3 de Chicago.
« Tu aurais dû jeter les gants, parce que je ne reculais jamais lorsque quelqu'un jetait ses gants en premier », a dit Chelios, qui a accumulé 2891 minutes de pénalité en 1651 matchs de saison régulière et 423 autres minutes en 266 apparitions en séries éliminatoires. Je suis content de ne pas m'être battu contre toi. Merci d'avoir été respectueux. »
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L'incroyable longévité de Chelios est ce que Brisebois a fini par admirer le plus chez le membre du Temple de la renommée.
Le triple vainqueur du trophée Norris a officiellement accroché ses patins en août 2010, à l'âge de 48 ans.
« C'est incroyable de continuer à jouer à l'âge de 48 ans. Je sais que tu étais passionné par le jeu, mais ton corps. J'avais 37 ou 38 ans, et après 18 ans, il y avait des matins où je ne pouvais pas marcher. J'avais subi deux opérations du dos », a mentionné Brisebois. « Je te regardais jouer à 42, 43, 44 et 45 ans, et tu jouais encore 16, 18 ou 20 minutes par match. Je ne sais pas comment tu faisais ça. »
Finalement, Chelios a révélé le secret de sa fontaine de jouvence.
Ce sont ses parents bien-aimés, Gus et Susan, qui l'ont vraiment aidé.
« Tout le monde travaille fort. Je le sais. Je pense que j'ai travaillé fort plus tôt que la plupart des gens, comme au début des années 90, j'étais un peu en avance sur le jeu quand il s'agissait de s'entraîner, mais je dois donner ça à ma mère et à mon père, leur génétique. Ils étaient en grande forme », a confié Chelios. « Mon père est décédé, mais il était encore solide comme un roc et avait de bonnes jambes. Ma mère a 88 ans et je l'ai vue courir un peu l'autre jour pour rentrer dans la maison. Je crois à tout ce qui est grec, à Léonidas et à tous ces dieux grecs. Je crois en ces guerriers grecs. »
Quelques conseils judicieux en matière d'entraînement de la part d'un copain renommé ont également aidé sa cause.
« Je pesais 188 livres lorsque j'ai fait le saut chez les professionnels et je pèse toujours 188 livres. Je pourrais manger tout ce que je veux. Mon ami Laird Hamilton, le surfeur, m'a dit un jour: « Une flamme chaude brûle tout ». Tant que tu t'entraînes et que tu fais de l'exercice, c'est assez simple. Tout ce que tu absorbes, tu le brûles. Si tu manges 1500 calories, essaye d'en brûler 1700 pendant que tu t'entraînes », a ajouté Chelios. « La génétique compte aussi. Mon père et ma mère ont gardé le même poids toute leur vie. J'aimerais que vous puissiez voir ma mère dans son pantalon de guépard. C'est incroyable à quel point elle est encore en forme. »
