Gallagher_Brothers

MONTRÉAL - On ne pourra pas dire que Brendan Gallagher n'a pas reçu d'encouragement de la part de sa famille au cours du voyage dans l'Ouest canadien.

Parmi les membres de sa famille qui ont assisté à plusieurs matchs la semaine dernière, il y avait Nolan, son jeune frère, avec qui il est toujours demeuré proche.
Vous souvenez-vous en mai 2017 lorsque nous vous avions raconté à quel point Nolan a joué un rôle important dans la convalescence de Brendan suite à son opération à la main? Et bien, c'est un bon indicateur de la relation qu'ils ont développé.
Cette fois-ci, la visite a été bien plus joyeuse. Le football est rapidement devenu le sujet de discussion à la table lorsque les Canadiens ont obtenu une soirée de congé à Vancouver avant de se mesurer aux Canucks au Rogers Arena.
« Il y a eu beaucoup de blagues et de taquinage entre nous deux. Il est un grand partisan des Ravens de Baltimore, alors il n'a pas arrêté de parler de Lamar Jackson, [le quart-arrière] », blague Brendan. « Je fais partie d'un groupe qui n'a pas arrêté de dire durant l'été que Jackson ne pouvait pas lancer de ballons, alors je commence à regretter mes paroles. »

C'est effectivement le cas et Nolan, âgé de 22 ans, va continuer à le lui rappeler pour encore longtemps.
Pendant que Jackson a mené les Ravens vers une fiche de 13-2 jusqu'à maintenant et le titre de la division Nord de la conférence Américaine, les Bengals de Cincinnati, l'équipe de Gallagher, sont aux bas fonds de la division avec une seule victoire cette saison.
« Je le lui rappelle constamment. Il aime bien célébrer les bons coups d'Andy Dalton, [leur quart-arrière], mais il ne connaît pas la meilleure saison de sa carrière, alors que Jackson en a une excellente », rigole Nolan. « C'est facile pour moi d'en parler présentement, mais il va falloir que les Ravens continuent sur leur lancée en séries. Je vais essayer de ne pas amplifier ma joie pour l'instant, mais c'est difficile. »
Blague à part, il n'en reste pas moins qu'il y a beaucoup de respect entre les deux frères.
Brendan est fier des efforts de Nolan comme entraîneur à la Delta Hockey Academy, que possède et gère sa famille, ainsi que de sa persévérance à, un jour, devenir pompier.
« Il va adorer faire carrière en tant que pompier puisqu'on y retrouve un esprit d'équipe. Tous ceux qui connaissent mon frère savent qu'il est un extraverti. On dirait aussi qu'il arrive toujours à les faire rire », explique Brendan au sujet du finissant de la Vermilion Fire School en 2016. « Je crois que c'est ce concept d'équipe qu'il va vraiment aimer et dans lequel il va exceller. »
Nolan est également heureux de ce qu'a accompli Brendan jusqu'à présent.
De percer la formation des Canadiens dès le camp d'entraînement en 2013, à jouer plus gros que sa stature et de gagner petit à petit le respect de ses paires, à devenir adjoint au capitaine, il a plusieurs raisons d'admirer son grand frère.
« On ne peut qu'admirer quelqu'un qui travaille fort à chaque jour, qui fait ce qu'il aime et ce dont il est passionné par », louange Nolan qui ne manque aucune partie du Tricolore. « Le simple fait de pouvoir regarder un de tes proches jouer dans la LNH est spécial. Tout le monde sait à quel point cette ligue est difficile. C'est assez cool de voir le genre de rôle qu'il occupe avec l'équipe présentement à chaque soir. »

Même si Nolan ne révèlera pas à Brendan qu'il l'admire, c'est bien le cas. Il préfère garder cela sous le silence, mais nous sommes heureux d'annoncer la nouvelle.
« Je ne lui dirais jamais, mais, oui. J'admire définitivement son éthique de travail et maintenant, j'essaie de m'inspirer de ce qu'il fait », révèle Nolan avec un grand sourire. « Il a tellement travaillé fort pour en arriver là. Il travaille probablement plus fort que ce que le monde pense. Nous sommes vraiment fier de lui. Je ne lui dirais probablement pas face-à-face, mais nous sommes tous vraiment fiers de Brendan. »
Nolan effectue au moins un voyage par année à Montréal pour voir Brendan jouer au Centre Bell. Ils gardent les choses détendues comme prévu avec du football de la NFL le dimanche et du Uber Eats au menu.
C'est simplement une question de passer du temps de qualité ensemble puisqu'ils sont généralement distancés par 4500 kilomètres et trois fuseaux horaires.
Entre les visites, le groupe de clavardage familial est l'endroit parfait pour se taquiner.
« Nous nous parlons probablement à chaque jour, surtout au sujet de sports. Nous parlons rarement de quelque chose de sérieux. C'est toujours au sujet de pools de football ou de l'actualité du football, du basketball et du hockey. Nous sommes aussi de grands amateurs des Blue Jays de Toronto », dit Nolan. « Le sport est un élément qui rapproche notre famille. Nous sommes unis grâce à cela. »

Alors, quand l'été se pointe et que les frères Gallagher sont réunis en Colombie-Britannique, la discussion continue.
« Nous passons du temps ensemble chez nous. Il est plus âgé maintenant, alors nous pouvons nous tenir avec des amis communs. Il est à l'aise avec mes amis et je le suis tout aussi avec les siens. Nous passons beaucoup de temps ensemble, notamment sur le terrain de golf », souligne Brendan. « Je suis très proche de tous les membres de ma famille et il n'est pas différent de moi. »
Et nous sommes assez certains que Brendan ne laisse pas Nolan gagner si facilement que ça sur les verts…
« Brendan est tellement compétitif. Il n'aime pas perdre à rien », conclut Nolan en riant. « À chaque fois qu'il perd, il va toujours essayer de trouver une raison pour justifier comment il a réellement gagné. »
Les chances sont que les deux frères ont aussi eu du plaisir lors de la pause de Noël.