Jouer devant parents et amis
Comme c'est la tradition, de nombreux partisans des Canadiens seront dans les estrades pour chacun de leurs matchs dans l'Ouest canadien.
«Tout l'appui qu'on a quand on vient ici, c'est un boost. Les partisans peuvent nous voir qu'une seule fois par année et ils espèrent évidemment qu'on jouera bien devant eux. Comme on sait que ce sera probablement la seule partie qu'ils verront, on veut s'assurer que ça compte. On apprécie leur support», a dit Gallagher.
À Vancouver, en plus de compter sur leurs fans, certains joueurs auront aussi plusieurs membres de leur famille et des amis dans les gradins. C'est le cas de Shea Weber, de Sicamous, Carey Price, d'Anahim Lake, Jordie Benn, de Victoria et de Brendan Gallagher, dont la famille a déménagé dans les environs de Vancouver lorsqu'il avait 12 ans.
«Tu veux bien jouer devant tes amis et ta famille. On ne joue qu'une fois par année ici. C'est un match spécial pour eux et ce l'est aussi pour nous, parce qu'ils ont été tellement importants dans notre carrière», a ajouté Gallagher, qui jouera notamment devant ses parents, son frère et ses deux sœurs.
Se méfier des Sedin
Quant au match comme tel, le Tricolore devra se méfier des Canucks, qui luttent toujours pour une place en séries éliminatoires. Il devra bien évidemment avoir à l'œil les jumeaux Daniel et Henrik Sedin. Y a-t-il un moyen de les arrêter, eux qui ont récolté un total de 35 points en 25 matchs face aux Montréalais?
«C'est ce qu'on va essayer de faire ce soir, a répondu Julien. Ce sont deux joueurs qui se connaissent bien, qui se retrouvent tellement facilement sur la patinoire. On sait que lorsque l'un a la rondelle, il y a de fortes chances qu'il la passe à l'autre. Il faut être vigilants, s'assurer de savoir où ils sont sur la glace.»