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CHICAGO - Les Canadiens sont passés près de mettre fin à leur disette face aux Blackhawks. Mais une fois de plus, le résultat final ne fut pas celui escompté.

Malgré le fait qu'ils disputaient une deuxième rencontre en autant de jours, les joueurs des Canadiens étaient déterminés à vouloir avoir le dessus sur les Blackhawks dimanche soir. Ils étaient bien au fait que leur équipe n'avait pas quitté la ville des vents avec une victoire depuis février 2002 et qu'elle s'était inclinée lors des cinq duels précédents entre les deux formations.
Menant à un certain moment 2 à 1 au cours du deuxième engagement, les visiteurs ont semblé manquer d'essence dans le réservoir. Plus le match progressait, plus il paraissait évident que l'équipe locale n'avait pas été à l'œuvre il y a moins de 24 heures. Si les tirs au but étaient neuf contre sept en faveur des Hawks après 20 minutes de jeu, l'écart est passé de 13 contre cinq au deuxième vingt, où ils en ont profité pour inscrire le but égalisateur et l'éventuel filet décisif, dans une victoire de 3 à 2 de la troupe de Joel Quenneville.
« Je crois que nous sommes sortis et avons donné tout ce que nous avions. Les gars étaient peut-être un peu fatigués, mais nous ne pouvons pas avoir d'excuses. Nous savions que nous allions affronter une bonne équipe, a admis Andrew Shaw au terme de la rencontre, où il est passé très près de marquer face à son ancienne équipe à son retour à Chicago. Nous savions que ce serait un match différent. C'est chiant de ne pas avoir eu les deux points, mais nous avons mis du temps avant de nous mettre en marche. »
À son retour devant le filet pour la première fois depuis la soirée où il avait cédé à 10 reprises à Columbus, Al Montoya a tout fait en son possible pour permettre à son équipe d'espérer l'emporter. Étant bombardé à 35 reprises - comparativement aux 23 tirs qu'a reçu son vis-à-vis Corey Crawford - le gardien de 31 ans savait que c'était un défi de taille qui l'attendait. Mais il était prêt à le relever, sachant que le contexte ne serait pas des plus évidents, surtout en raison de son dernier départ il y a plus d'une semaine.
« J'ai continué de faire ce qui fonctionnait pour moi. Rien n'a changé. Je suis revenu au travail et j'étais prêt à me battre. Je voulais donner une chance à l'équipe de gagner, ce que je pense avoir fait. J'aurais peut-être pu arrêter un but ici et là, a mentionné Montoya, qui subissait une troisième défaite en quatre sorties en carrière face à l'équipe de sa ville natale. Nous nous échangions des chances en première période avant ensuite de prendre les devants en deuxième période. À partir de ce moment, nous nous sommes relâchés un peu et leur avons donné un peu plus d'espace. Nous étions là jusqu'à la fin, le match aurait pu aller d'un bord comme de l'autre. »
Le fait d'être passé très près de repartir avec deux points lors du deuxième match d'un programme double, face à la deuxième meilleure équipe au classement du circuit, avec le gardien auxiliaire devant le filet, n'est pas à sous-estimer. Michel Therrien était très conscient à la suite de la deuxième défaite des siens en temps réglementaire de la saison.
Il savait que la situation n'était pas idéale, mais il a aimé que ses joueurs se soient battus jusqu'à la toute fin. Tout a commencé par son gardien qui selon lui, a permis au Tricolore de croire que la victoire était encore atteignable, quand tout semblait pointer vers le contraire.
« Montoya a été très bon. Il a fait des arrêts importants pour nous donner une chance de revenir dans ce match-là. On s'entend qu'on n'avait pas la même énergie que d'habitude, ce qui était tout à fait compréhensible. On s'est battu jusqu'à la toute fin. On a eu des chances de marquer de qualité, mais Crawford a fait de gros arrêts, a conclu l'entraîneur-chef montréalais, qui dirigeait le 500e match de sa carrière derrière le banc du Bleu-Blanc-Rouge. Les Blackhawks ont monté leur niveau de jeu d'un cran [après le deuxième but des Canadiens]. On est bien sorti en deuxième période, mais je trouve qu'on manquait beaucoup d'énergie plus ça avançait. Ils ont toutefois tout laissé ce qu'ils avaient, on est passé proche d'effectuer un retour. »