«Tout le monde est venu me voir et je savais que je n'avais pas marqué, a décrit Drouin, en riant, dans le vestiaire du Tricolore après la victoire.
«Je cherchais Nic et je l'ai vu en train de - je dirais quasiment plonger dans le coin. Il nageait sur la glace. C'était un moment quand même drôle.»
Quelques casiers plus loin, Deslauriers a avoué s'être senti un peu seul en célébrant après avoir ouvert la marque.
«Je m'attendais à ce que quelqu'un vienne me voir… Ils sont tous allés vers Drou.»
Et un peu gêné aussi.
«On peut l'oublier celui-là… Je deviens un peu trop émotif quand je marque, a-t-il attesté, sourire aux lèvres.
«C'était un peu bizarre quand je me suis retrouvé seul sur la glace, j'ai essayé de me relever le plus vite que j'ai pu. Si j'en marque un autre, je vais essayer de rester plus calme.»
Ça reste encore à voir…
Reste qu'on ne devrait pas devoir attendre trop longtemps, Deslauriers ayant déjà sept filets - son sommet en carrière - au compteur depuis son rappel du Rocket de Laval à la mi-novembre. Sa marque personnelle avant cette saison était de six.
«Peut-être que j'arrive à profiter plus de mes chances cette saison que par le passé. Tout ça, c'est du bonus pour moi. Ça démontre que je suis à la bonne place. Il faut que je poursuive comme ça. Il ne faut pas que je pense à changer mon style de jeu. Je fonce au filet et je récupère les rebonds, a attesté Deslauriers.
«Je ne suis pas un gars qui va marquer des beaux buts comme Chucky [Alex Galchenyuk] et Drouin. Je dois aller dans les endroits qui payent et ça fonctionne bien dernièrement.»