Au terme de la partie, l'entraîneur-chef montréalais sait exactement que c'est en deuxième période que la partie s'est jouée pour sa formation.
«La deuxième période nous a fait beaucoup de mal. C'est probablement ça qui nous a fait le plus mal ce soir. Si ça avait été le contraire, le match aurait probablement été plus serré. En première on avait bien réagi. On a eu deux échappées où on aurait pu marquer. Mais on n'a pas joué une bonne deuxième et en troisième, on a essayé, mais c'était trop peu, trop tard. Ils étaient une meilleure équipe que l'autre soir et nous, de notre côté, nous n'étions pas aussi bons», a admis Claude Julien lors de son point de presse d'après-match, avant de retourner vers Montréal.
Tout et chacun dans le clan du Tricolore savait que c'était un défi de répéter la performance qu'ils avaient offerte lors de leur sortie précédente. Les équipes s'adaptent continuellement aux systèmes de jeu de leurs adversaires et c'est pourquoi les résultats peuvent être diamétralement opposés d'une rencontre à l'autre.
Lorsqu'on inclut à cela le facteur frustration et de vengeance, les joueurs dans le vestiaire de l'équipe perdante savent qu'ils devront eux-mêmes avoir cette mentalité lorsqu'ils sauteront de nouveau sur la glace lors du match no 5, jeudi.
«Je sais qu'ils étaient frustrés, surtout après le dernier match. On s'est frustrés un peu. L'équipe qui peut rester calme et qui ne se préoccupe que du prochain lancer est habituellement celle qui l'emporte. On doit faire du meilleur boulot pour rester dans notre système et lui faire confiance lorsqu'on est à terre. On doit avoir confiance que nos lancers iront dans le filet», a souligné Max Pacioretty, qui a été blanchi de la feuille de pointage dans la défaite.
Avec une égalité de 2 à 2 dans leur série, tout est loin d'être terminé pour les Canadiens. Bien au contraire. Claude Julien l'a lui-même mentionné; plutôt que de commencer à énumérer les points négatifs, il préfère prendre le temps de bien analyser la rencontre pour voir quels seront les aspects spécifiques à modifier.