«J'avais un filet ouvert. Radulov a attiré toute l'attention vers lui. Je lui donne le crédit. J'essayais simplement de me démarquer parce que je sais que s'il ne peut pas avoir le tir parfait, il ne gaspillera pas sa chance. Il fera le meilleur jeu. Il a fait un bon jeu et je n'avais qu'à la mettre dedans», a expliqué Galchenyuk, qui ne cesse d'encenser son coéquipier depuis le début de la saison.
La passion, encore la passion
L'entraîneur-chef Michel Therrien avait lui aussi des bons mots pour l'ailier droit de 30 ans. Encore une fois, le pilote a parlé de la passion de Radulov.
«Ce que j'apprécie de ce gars-là, c'est la passion. On dirait qu'il s'en vient au hockey avec sa poche sur le dos et qu'il vient jouer au hockey. Il a toujours du fun à venir à l'aréna et ça se transmet. Ce trio-là a connu un gros match. La chimie et leur éthique de travail sont exceptionnelles», a louangé Therrien, fier de ses hommes qui disputaient un deuxième match en moins de 24 heures après leur revers de 3 à 2 vendredi en Caroline.
Weber avait connu Radulov lors de son passage avec les Predators de Nashville il y a quelques années. Même si le Russe n'y était resté que quelques matchs, le défenseur avait amplement eu le temps de voir l'étendue de son talent.
«Il a toujours été très talentueux et capable de faire de beaux jeux», a-t-il dit, ajoutant qu'il n'était pas du tout étonné de le voir jouer de la sorte.
Weber a aussi parlé de l'impact que le numéro 47 a sur le moral de l'équipe.
«Ce n'est pas juste sur la glace, mais aussi à l'extérieur. Tout le monde a déjà côtoyé des gens comme ça, qui sont contagieux. Les gars s'en nourrissent. Ce n'est pas un personnage. Il est juste comme ça», a-t-il mentionné.
Radulov content
Le principal intéressé, qui a été victime d'un virus qui l'a mené à l'hôpital en début de semaine, était très heureux de pouvoir enfin rechausser les patins.
«C'était difficile d'être loin de tout ça. Je ne me sentais pas bien et je voulais juste me remettre sur pied le plus vite possible. C'était assez sérieux, mais je l'ai combattu», a-t-il confié.
Ce qu'il a dû combattre, c'est un mal de gorge si intense qu'il n'arrivait même pas à avaler et une fièvre qui l'a cloué au lit.