Juulsen

BROSSARD - La thématique de la journée était le mentorat. Alors que le camp de développement des Canadiens en était à sa troisième journée, mardi, plusieurs participants ont souligné l'importance de recevoir et de donner des conseils pour améliorer leur expérience - et augmenter leurs chances d'aller plus loin.

Pour le défenseur Noah Juulsen, qui est maintenant un vétéran puisqu'il en est à son troisième camp de développement, il était important de se mettre dans les souliers des nouveaux venus et leur donner tout le support possible.
«C'est d'aider les jeunes, les prendre sous nos aides. Quand je suis arrivé ici à ma première année, j'étais nerveux. J'avais peur d'être là, s'est souvenu Juulsen, qui a inscrit 12 buts et 34 points avec les Silvertups d'Everett dans la WHL la saison dernière.
«J'ai aidé les jeunes joueurs à relaxer sur la glace à juste jouer leur jeu pour qu'ils puissent être à leur mieux.»
Juulsen, choix de premier tour, 26e au total, en 2015, ne sait pas encore quelle ligne bleue il patrouillera en octobre, mais il est excité de se rapprocher de la LNH - qu'il se retrouve à Laval ou avec le grand club à Montréal.
«C'est certain que ce serait bien. C'était bien à St. John's - j'y suis allée un peu pendant les séries de la Ligue américaine. Mais ce sera cool d'être ici et de voir comment ça fonctionne», a-t-il poursuivi.

Son collègue Simon Bourque, qui a remporté la coupe du Président dans la LHJMQ et qui s'est rendu en demi-finale de la Coupe Memorial avec les Sea Dogs de Saint John, croit qu'il tire des bénéfices de la vaste expérience des entraîneurs au camp.
«On a vraiment de bons entraîneurs dans le junior, mais on ne le se cachera pas qu'ici, on a des entraîneurs très expérimentés, a mentionné Bourque, qui a inscrit 56 points avec les Sea Dogs et l'Océanic de Rimouski en 2016-2017.
«On a cinq jours ici, alors on doit vraiment tirer le maximum de ces gars-là. Toutes les questions qu'on a, on doit les poser et être une éponge.»
Bourque aimerait bâtir sur le momentum de son championnat junior - il a ajouté quatre buts et neuf aides en 18 matchs -, mais il se concentre pour le moment à jouer son meilleur hockey et se faire remarquer.
«Je veux juste donner tout ce que j'ai et faire une bonne impression. C'est sûr que mon plan à moi, c'est de faire le saut, mais je ne veux pas me créer d'attentes non plus. Dans ma tête, il n'y a qu'une seule option et c'est de jouer à Laval. Mais c'est à moi de faire en sorte que ça arrive», a-t-il mentionné.

Le joueur de l'Université de Harvard Lewis Zerter-Gossage a pour sa part eu un mentorat plutôt unique, le genre que seule une personne qui a déjà vécu la même expérience peut offrir. Puisque Louis Leblanc et lui ont tous les deux joué à Harvard et été repêchés par les Canadiens, Zerter-Gossage profité de tous les conseils que le Québécois a pu lui donner.
«Le fait de connaître son expérience est d'une grande valeur pour moi. Je lui parle à chaque étape, après chaque match du camp de développement, a dit le natif de LaSalle, qui a retourné la faveur à Leblanc en l'aidant à reprendre le collier académiquement après une absence de six ans sur les bancs d'école.
«Il a été très important pour moi.»
Lorsqu'il repense à son premier camp de développement, où il est à titre d'invité, le jeune homme de la région ne peut que retirer de la fierté de la chance offerte par l'équipe de son enfance.
«Ce n'est que vers la fin de la saison que j'ai réalisé que je pourrais avoir la chance de porter le bleu-blanc-rouge. C'est très spécial. Toute ma vie, ç'a été les Canadiens. Étant de Montréal, je sais que c'est une opportunité incroyable. C'est un véritable honneur», a conclu Zerter-Gossage.
Le camp se terminera mercredi au Complexe Sportif Bell de Brossard.