Josh Anderson

MONTRÉAL - Josh Anderson a joué au Centre Bell à quelques reprises au cours de sa carrière dans la LNH, mais jamais en tant que membre de l'équipe locale.

Mais tout ça est sur le point de changer alors que l'ailier droit de 26 ans prendra part au match d'ouverture de jeudi soir face aux Flames de Calgary. Il s'agira d'ailleurs du premier match des Canadiens sur leur propre glace lors des 324 derniers jours.
À la suite de l'entraînement de mercredi sur la Rive-Sud, Anderson s'est rappelé de ses visites précédentes au Centre Bell - qui a ouvert ses portes en mars 1996 - et il a indiqué que chaque rencontre disputée dans cet amphithéâtre fut mémorable, même si les partisans n'étaient pas de son côté.
« Lorsque tu viens au Centre Bell en tant que visiteur, tu sais toute l'attention qu'il y a envers cette équipe. Tu sais que les partisans sont bruyants. Il y a une certaine pression de jouer ici, et tu veux essayer de faire taire la foule avec ton jeu, mais c'est quelque chose de difficile à faire. Le rythme du match a tendance à changer, mais chaque fois que tu venais ici, il s'agissait probablement de l'amphithéâtre le plus bruyant de la LNH », a partagé Anderson, qui a récolté deux buts et quatre points en cinq matchs à Montréal alors qu'il était membre des Blue Jackets de Columbus. « En tant que visiteur, tu dois te lever pour ce genre de rencontre et jouer de façon robuste. Tu n'arrives pas au Centre Bell en te disant: « On y est, un autre match comme les autres ». Tu es motivé. C'est comme jouer un match de séries éliminatoires lorsque tu arrives ici. C'est excitant d'être désormais de l'autre côté et je vais me nourrir de cette énergie. »

Anderson sur ses impressions du Centre Bell

Il n'y a aucun doute qu'Anderson sera encore plus motivé cette fois-ci alors qu'il tentera d'aider les Canadiens à prolonger leur séquence à sept matchs consécutifs avec au moins un point.
Les jours de match permettront au joueur originaire de Burlington, en Ontario, de remettre les pieds dans un endroit assez unique dont peu de gens ont l'autorisation d'y entrer.
« J'ai fait le tour du vestiaire et j'étais un peu perdu dans tout ce qu'on y retrouve. C'était assez spécial. Ils ont tout ce dont on a besoin. Quand on regarde toute l'histoire et les joueurs qui ont joué ici et toutes les coupes Stanley, tu en perds les mots », a expliqué Anderson en faisant référence à sa première visite mardi. « J'étais sans voix durant les dix premières minutes que j'ai fait le tour de la chambre. J'étais émerveillé. Mais j'ai hâte d'y retourner et de reprendre le travail à domicile demain. »
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Même s'il prévoit vivre un moment spécial jeudi soir au Centre Bell, Anderson ne compte pas laisser ses émotions prendre le dessus.
Il est bien conscient de la menace offensive que Flames représentent avec des joueurs de la trempe de Matthew Tkachuk, Johnny Gaudreau et Sean Monahan et du fait que Calgary occupe le sixième rang de la LNH en jeu de puissance grâce à un pourcentage de réussite de 33,3%.
« Ça va être différent de me retrouver de l'autre côté », a insisté Anderson. « Évidemment, ça risque d'être différent en raison des circonstances et du fait qu'il n'y aura pas de partisans dans l'amphithéâtre. Cela étant dit, je vais aborder ce match comme les autres. »
L'ancien choix de quatrième tour des Blue Jackets en 2012 a commencé son mandat avec les Canadiens du bon pied, amassant trois buts et quatre points jusqu'à maintenant cette saison. En fait, il occupe le deuxième rang, à égalité avec Tomas Tatar, au chapitre des buts. Seul Tyler Toffoli le devance avec une récolte de cinq buts.

Ce n'est pas trop mal pour un joueur qui a disputé seulement 26 rencontres la saison dernière en raison d'une blessure à l'épaule.
Anderson aime tout ce qui vient avec le fait de porter le chandail du Tricolore. Entre sa production offensive, les succès de l'équipe et les liens d'amitié qu'il développe avec ses nouveaux coéquipiers, la transition de Columbus à Montréal a été plutôt facile.
« Pour être honnête avec vous, je pensais que ce serait beaucoup plus difficile que ce ne fut le cas, mais la transition a été si facile. Comme je l'ai dit dès le premier jour, les gars ont été formidables. C'est un groupe soudé. Tout le monde est vraiment proche et ils m'ont accueilli à bras ouverts », a mentionné Anderson. « Le fait d'avoir été sur la route depuis deux semaines me donne l'impression que je suis ici depuis presque un an maintenant. Je ne sais pas ce que c'est, mais c'est génial. On a créé de bons liens et les gars sont formidables. Je me réjouis à l'idée de passer encore de nombreuses années avec cette équipe. »