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BROSSARD - Après s'être battu pendant près de trois semaines pour son poste, Al Montoya entend prouver qu'il ne l'a pas volé.
Lundi, les Canadiens ont placé le nom de Mike Condon au ballotage, assurant ainsi à Montoya le rôle de gardien de but adjoint à Carey Price. À deux jours d'entamer sa huitième saison dans le circuit Bettman, le gardien américain s'est dit très fébrile d'amorcer un nouveau chapitre de sa carrière à Montréal.

«Je suis excité et je suis prêt. Je me suis bien entraîné durant toute la saison morte, et maintenant c'est le moment de jouer, le fun commence», a déclaré Montoya, qui a signé une entente d'un an avec le Tricolore le 1er juillet dernier. «Je dois simplement me préparer comme si je jouais à chaque match. Je dois bâtir sur ce que j'ai accompli ces dernières années.»

Ces dernières années, Montoya s'est en effet forgé une solide réputation comme gardien réserviste, en servant notamment d'auxiliaire à Roberto Luongo lors de ses deux dernières saisons en Floride. En 2015-2016, celui qu'on surnomme le Big Cubano a présenté une fiche de 12-7-2, tout en préservant une moyenne de 2,18 et un taux d'efficacité de ,919.
«Mon travail, c'est d'être un professionnel et d'être prêt à chaque soir, et quand ce sera mon tour, de donner la chance à mon équipe d'aller chercher les deux points», a ajouté Montoya.

L'expérience du cerbère américain - un choix de première ronde des Rangers de New York en 2004 qui a fait ses débuts dans la LNH en 2008-2009 - aidera assurément le groupe de défenseurs, selon Nathan Beaulieu.
«D'avoir un gars comme lui nous met en confiance», a indiqué le jeune arrière à propos de son voisin de casier. «Il a beaucoup d'expérience, il a été impliqué dans toutes sortes de situations, donc rien n'est vraiment nouveau pour lui.»
De son coté, Max Pacioretty voit une similitude entre Montoya et Price.
«C'est un très bon gardien, je trouve qu'il joue un style qui s'apparente à celui de Price», a indiqué le numéro 67. «Je crois que ça peut aider l'entraîneur des gardiens de but, tu peux travailler les mêmes choses. Les équipes ont parfois tendance à aller dans cette direction.»
Le capitaine n'a d'ailleurs pas caché son admiration pour son compatriote, de quatre ans son aîné.
«Nous sommes allés à la même université, donc ça a cliqué immédiatement. J'aime vraiment beaucoup Monty», a avoué Pacioretty, sourire en coin. «C'est un gars impossible à ne pas aimer. Il a toute une personnalité et une belle énergie.»
«J'ai vraiment aimé ce que j'ai vu de lui jusqu'à présent. Il s'est intégré dès le premier jour», a poursuivi le capitaine, l'un des six autres Américains dans le club. «J'ai entendu beaucoup de choses à son sujet, parce que je connais beaucoup de joueurs avec qui il a joué en Floride, à Winnipeg et même à l'université. J'ai entendu des bonnes histoires à propos de la légende Monty et elles sont toutes vraies. C'est un très bon gars, je l'aime beaucoup.»