L'écart est plutôt grand, mais c'est assez difficile d'être comparé au grand no 8.
« Il a un très bon tir et il décoche à la vitesse de l'éclair, a déclaré Tom Wilson, auteur d'un but contre le CH. Il a appris comment jouer de la bonne façon et il est devenu un joueur beaucoup plus complet. Ça lui permet d'être de plus en plus en confiance. Quand il est affamé en zone adverse et qu'il se bat pour la rondelle, il fait partie de l'élite des jeunes joueurs de la Ligue, c'est certain. »
Patience
Ça lui aura quand même pris quelques années pour devenir le joueur qu'il est aujourd'hui. Vrana a eu besoin d'une saison dans la Ligue américaine, d'une autre à faire la navette entre Hershey et Washington et d'une première campagne complète à apprendre les rudiments de la LNH avant de réellement se mettre en marche.
Il y a même eu certains doutes quant à son développement au fil des années : allait-il vraiment devenir le marqueur que l'on attendait de lui? La patience semble finalement rapporter des dividendes.
« Il a trouvé son identité comme joueur, a vanté Lars Eller. On a toujours pu voir qu'il avait cette touche de marqueur et cette rapidité, surtout la saison dernière. Il a réussi à jumeler les deux et à utiliser ses atouts plus efficacement que par le passé. Il est devenu une menace constante chaque soir, au lieu de l'être un match sur quatre ou un match sur cinq. »
Maintenant qu'il est sur le point de connaître la meilleure saison de sa carrière, le plateau des 30 buts - même celui des 35 - lui semble plutôt accessible. À 23 ans, ce ne serait pas mauvais du tout.
« Je ne me fixe pas d'objectifs de buts ou de points, a dit le principal intéressé. Je ne fais que jouer et je profite de la saison. Je n'ai pas d'objectif en tête parce que si je l'atteins, je n'aurai plus de motivation ensuite. Je m'amuse et je verrai jusqu'où je peux me rendre. »