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BROSSARD -Juraj Slafkovsky, Owen Beck et Raphaël Harvey-Pinard jouent comme de vieux potes qui font partie de la même équipe depuis plusieurs saisons, au camp d'entraînement des Canadiens de Montréal.

Le trio de jeunes a retenu l'attention pour une deuxième journée de suite dans les matchs intraéquipes, même si leur équipe, celle de Brendan Gallagher, s'est inclinée 5-2 contre la troupe de Cole Caufield, en matinée.
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Aucun des trois n'a marqué, mais l'unité a mis la table pour le joli but du défenseur Jordan Harris. Les trois ont toutefois provoqué des choses à l'attaque à chacune de leur présence.
Slafkovsky, le tout premier choix de la séance de repêchage en juillet, paraît à l'aise dans la cour des grands.
« C'est parce que j'ai déjà joué contre des hommes », a noté le colosse âgé de 18 ans. « J'ai affronté le Canada au Championnat du monde (le printemps dernier). Je connais le rythme des gars de la Ligue nationale. Je savais à quoi m'attendre. »
Slafkovsky a dit qu'il n'y a rien qui le surprend depuis l'ouverture du camp.
« Les plus vieux m'avaient expliqué comment ça se passerait et c'est pas mal comme ils me l'avaient décrit », a-t-il affirmé.
Il n'y a peut-être que la belle cohésion qui s'est rapidement créée avec Beck et Harvey-Pinard qu'il n'a pas vu venir.
« Je ne connaissais pas Harvey-Pinard, mais je savais qu'il avait connu une bonne saison à Laval », a-t-il répondu à la question. « C'est un bon joueur et un chic type. »
Slafkovsky et Beck se connaissaient davantage pour s'être côtoyés au cours du repêchage à Montréal. Beck a été le troisième choix du CH en juillet (33e au total).
« Je connaissais peu Raphaël Harvey-Pinard, a indiqué Beck. Je savais que c'était un "mini-Gallagher" et il est assurément à la hauteur de sa réputation. »
Slafkovsky s'est dit heureux que ça ait cliqué entre ses nouveaux compagnons et lui.
« Je ne savais pas ce que ça donnerait, a-t-il mentionné. Je me disais que je devrais travailler fort. Ça fonctionne et je dois continuer. »
Slafkovsky trépigne maintenant d'impatience de disputer un match préparatoire contre de vrais adversaires. Ce pourrait être même dès lundi à l'occasion de la visite des Devils du New Jersey au Centre Bell.
« J'ai très hâte », s'est-il exclamé avec les yeux pétillants. « Ce sera quasiment comme un vrai match de la Ligue nationale. »
Des intentions claires
Harvey-Pinard a dit que c'est facile d'évoluer avec le grand Slovaque.
« Pour un gars de sa taille, il se déplace vite et il est habile sur patins. Il peut faire beaucoup de choses sur la glace. Jouer avec lui, c'est facile. Il facilite la tâche de tous ses coéquipiers. »
Le patineur natif de Jonquière s'est dit surpris que le déclic entre les trois se fasse si rapidement.
« Nous nous trouvons facilement sur la glace. Je ne m'attendais pas à ça, mais je savais que c'étaient (Slafkovsky et Beck) deux bons joueurs de hockey. C'est sûr que ç'avait de bonnes chances de cliquer. »
Harvey-Pinard, âgé de 23 ans, ne cache pas qu'il s'est amené au camp en étant animé de l'intention de forcer la main de l'organisation.
« Je sais qu'il y a beaucoup d'attaquants sous contrat, a-t-il souligné. Je vais concentrer sur mon jeu. J'ai confiance en mes aptitudes et je vais tout donner. »
Le fougueux attaquant a le sentiment de toucher au but après avoir joué quatre matchs avec les Canadiens, la saison dernière.
« Je connais les gars et ils me connaissent, ça facilite l'intégration et ça fait augmenter le niveau de confiance. Dans mon esprit, la coche qu'il y a entre la Ligue américaine et la Ligue nationale est moins grande. Ça se voit sur la glace. J'essaie de créer plus d'offensive et de garder la rondelle plus longtemps. »