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RALEIGH, Caroline du Nord - Sebastian Aho a eu à répondre à plusieurs questions au sujet du flirt estival qu'il a eu avec les Canadiens de Montréal, jeudi. Le jeune joueur de centre vedette était toutefois loin d'avoir le sentiment de retrouver son ancienne équipe, à l'occasion du match inaugural des Hurricanes de la Caroline.

« Je savais que j'aurais à répondre à plusieurs questions des journalistes de Montréal en voyant que nous jouions notre premier match contre les Canadiens », a avoué Aho, à l'issue de la séance d'entraînement matinale des Hurricanes au PNC Arena.
« Ce qui est positif, c'est que le sujet aura été évacué et que nous n'en parlerons plus par après », a-t-il précisé, en répondant patiemment à chacune des questions.
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Aho, âgé de 22 ans, a été un membre des Canadiens, du moins dans les rêves des dirigeants, pendant le temps d'une rose, ou pas, après avoir accepté l'offre contractuelle hostile de l'équipe (42,27 millions $ pour cinq ans), le 1er juillet, à titre de joueur autonome avec compensation.
Aho a dit qu'au moment où la situation s'est produite il était dans son pays, la Finlande, et qu'il ne s'est pas visualisé dans l'uniforme du CH. Il n'en a pas eu le temps. Les Hurricanes ont coupé court au suspense en annonçant qu'ils égaleraient l'offre, comme le prévoit le contrat de travail entre l'Association des joueurs et la LNH.
« Je me suis réveillé le matin et c'était déjà acquis que je resterais en Caroline. J'étais très heureux de ça. »

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Avec le recul, Aho réalise que l'offre hostile du CH a été une bonne chose sur le plan personnel, dans le contexte où la majorité des jeunes joueurs ayant le statut de joueurs autonomes avec compensation comme lui ont dû patienter pendant longtemps avant de régler leur cas.
« C'était très important que je puisse commencer le camp d'entraînement en même temps que mes coéquipiers. »
Il a dit qu'il n'a pas eu à donner des explications à des coéquipiers qui auraient pu voir dans le flirt une forme de trahison.
« J'ai envoyé des messages textes à quelques-uns d'entre eux. Ils ont parfaitement compris la situation. Ils ne m'en voulaient pas. Ils m'ont félicité pour le contrat. »
Aho a soutenu que le duel contre les Canadiens ne serait pas davantage chargé d'émotivité parce qu'il a frayé avec l'ennemi.
« Ça n'affecte personne parmi les joueurs, a-t-il noté. Ça pourrait être plus émotif pour notre propriétaire (Tom Dundon, qui n'a guère apprécié la manoeuvre), mais il ne joue pas », a-t-il conclu, avant de s'attarder sur les objectifs que ses coéquipiers et lui se sont donnés en vue de la saison qui se met en branle.