« Jouer autant de hockey comme je l'ai fait et bien jouer comme nous l'avons fait au cours de la dernière année et demie, en plus de disputer la Coupe du monde, toutes ces choses font ressortir le meilleur de mon jeu », a-t-il expliqué.
Crosby ne montre aucun signe de ralentissement. En fait, ce serait plutôt le contraire.
« Je crois que lorsque vous regardez les statistiques d'un joueur au cours de sa carrière, à son âge, la majorité d'entre eux ont habituellement atteint un plateau ou commencent à décliner », a mentionné l'entraîneur adjoint de Pittsburgh Rick Tocchet, qui a récolté 952 points dans la LNH.
« Avec [Crosby], je ne vois pas ses statistiques décliner ou demeurer stables. Je le vois encore progresser. Il devient plus intelligent. Sa maturité s'est ajoutée à son sens du jeu qui a toujours été hors-norme. Je ne sais pas à quel point il peut s'améliorer, mais selon ce que je vois, il est toujours sur une pente ascendante. »
L'éthique de travail de Crosby a également joué un rôle important.
« S'il rate deux filets ouverts, il va se pointer 50 minutes avant l'entraînement le lendemain pour exécuter 100 tirs, a imagé Tocchet. C'est le genre de choses qui commandent le respect. »
L'entraîneur de Pittsburgh Mike Sullivan a souligné que les chiffres racontent une histoire, mais que la véritable valeur de Crosby pour les Penguins n'apparaît pas sur la feuille de pointage.
« Il est un joueur qui excelle dans tellement de facettes, a évoqué Sullivan. J'avancerais qu'il pourrait autant être dans la course pour le trophée Selke que pour les trophées qui récompensent son travail offensif.
« Il adore simplement jouer. Il est le compétiteur ultime. Il est le cœur de ce groupe et il mène cette équipe. Le parcours vers la Coupe Stanley que nous avons eu la saison dernière en a fait la preuve. »