L'acquisition de James Neal et l'émergence de Zack Kassian, dans un rôle similaire à celui occupé par Chiasson, ont changé la donne pour l'attaquant québécois. Il ne se dit pas déçu de ne plus évoluer avec McDavid et Draisaitl, qui sont les premier et deuxième marqueurs de la LNH.
« Non, je suis correct, a dit l'attaquant de 6 pieds 4 pouces et 208 livres. J'ai tout de même eu l'occasion de jouer avec eux, puisque James et moi, on se partage la première unité sur le jeu de puissance. (Neal) a été un ajout super important pour nous.
« Dans cette ligue, tu ne sais jamais ce qui peut arriver, et les choses peuvent se mettre à bien aller pour moi. Je me concentre là-dessus. Ce que je ne peux pas contrôler, je ne me mets pas trop de pression avec ça. »
Après 39 matchs cette saison, Chiasson a évolué pendant un peu plus d'une vingtaine de minutes avec McDavid et Draisaitl, séparément, et 76 minutes avec les deux sur la glace. En comparaison, il avait joué 238 minutes avec les deux joueurs l'an dernier à pareille date, et 150 minutes avec Draisaitl uniquement.
« C'est sûr qu'en tant que joueur, tu pousses pour devenir le meilleur possible, a mentionné Chiasson. Tu veux être en position pour avoir du succès. C'est une saison avec des hauts et des bas depuis le début, mais j'essaie de me concentrer à tous les matchs et bien me préparer mentalement. »
C'est donc sur le troisième trio qu'il tente actuellement d'avoir un impact, mais aussi de venir en aide à des attaquants comme Kailer Yamamoto, Joakim Nygard et Gaetan Haas, qui tentent de faire leur place dans la LNH. Après tout, il y a à peine plus d'un an, c'est lui qui tentait de rester dans la LNH.
« J'ai beaucoup appris de ça. Ma carrière, à certains moments, ne tenait que sur un fil, a rappelé Chiasson. J'ai toujours cru en moi, et dans les moments plus difficiles cette saison, j'ai été capable de m'inspirer de ça. J'ai toujours eu besoin, entre mes deux oreilles, de croire en moi. Maintenant que je suis dans une position plus confortable, j'essaie d'aider les autres qui en ont besoin. Je sais comment ils peuvent se sentir dans cette situation. »