Samuel Girard a pris du coffre cet été

QUÉBEC -- Samuel Girard a pris du coffre cet été. Le jeune défenseur de l'Avalanche du Colorado a pris les bouchées doubles en gymnase, et les résultats sont perceptibles. Ses efforts lui ont permis d'ajouter de la masse musculaire sur sa charpente de 5 pieds 10 pouces.
« J'ai mis l'accent là-dessus et je suis rendu à 17 livres de pris pour un poids de 180 livres maintenant », a indiqué Girard, après avoir pris part au Pro-Am Gagné-Bergeron au Centre Vidéotron, jeudi.
Les dirigeants de l'Avalanche lui ont demandé de travailler à se renforcer physiquement, à la conclusion de la saison de l'équipe. Il n'avait pas besoin qu'on lui fasse de dessin. Il savait qu'il devait le faire afin de mieux résister au niveau de compétitivité de la LNH.
« On m'a demandé d'atteindre un poids entre 175 et 180 livres, mais comme je perds du poids pendant la saison, je me dis que d'arriver au camp à 185 livres me permettra possiblement de jouer sur une base régulière à environ 177 livres. »

Girard a livré sa première saison dans la LNH au poids avoisinant les 163 livres. Le défi pour lui, c'est de trouver l'équilibre entre un poids satisfaisant et ne pas affecter sa fluidité sur patins qui représente son principal atout.
« Je travaille fort à me renforcer, mais ma force c'est ma vitesse. C'est ce qu'on m'a dit au Colorado : 'On veut que tu sois plus pesant, mais que tu conserves ta vitesse'. C'est ce que je fais. Au début de l'été, on a travaillé uniquement à gagner de la masse. Maintenant, nous travaillons autant sur l'explosion sur patins. Je compte depuis quatre ans sur l'enseignement de l'entraîneuse de power skating Julie Robitaille. Depuis le début d'août, je vais sur la glace cinq fois par semaine afin de m'assurer de garder ma vitesse. Je sens que mon coup de patin demeure excellent. On voit même une progression. Ça augure bien en vue du camp d'entraînement. »
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Girard a connu une première saison prometteuse, avec 23 points en 73 matchs et un rendement en défense de moins-11.
Après avoir commencé la saison avec les Predators de Nashville, qui l'avaient repêché au deuxième tour en 2016 (no 47), il est passé à l'Avalanche dans l'échange tripartite impliquant le vétéran attaquant Matt Duchene.
Le Robervallois âgé de 20 ans estime qu'il sera mieux outillé cette saison, avec une année d'expérience derrière la cravate.
« Il y aura moins de stress parce que je connais maintenant les gars, a-t-il élaboré. La saison dernière, à mes débuts avec Nashville, j'étais impressionné de côtoyer des joueurs comme les défenseurs P.K. Subban et Roman Josi. J'ai quand même bien fait ça. À mon arrivée au Colorado, j'étais intimidé par un gars comme Nathan MacKinnon. Maintenant je le connais et je connais tous les autres gars. Les vétérans de l'équipe, Erik Johnson, Tyson Barrie, Gabriel Landeskog, Carl Soderberg, Blake Comeau et MacKinnon, m'ont tous pris sous leurs ailes. Barrie est un défenseur de petite taille à mon image, rapide et habile. »

Mort de fatigue, arrêtez-vous
Girard s'est offert une bonne frousse en juin en étant impliqué dans un accident de la route. Il s'est retrouvé dans le décor après s'être endormi au volant de son véhicule.
« Je faisais beaucoup de route, d'allers-retours entre le Lac-Saint-Jean et Montréal pour l'entraînement et d'autres activités, et je ressentais beaucoup de fatigue, a-t-il relaté. J'ai été chanceux, je n'ai pas eu une seule égratignure même si mon auto a été une perte totale. J'ai eu ma leçon. C'était un avertissement pour me dire d'arrêter et de faire une sieste la prochaine fois. C'est sûrement déjà arrivé à plusieurs personnes de cogner des clous au volant et de poursuivre leur route. C'est un conseil que je peux donner à tout le monde. Si vous êtes fatigué au volant, arrêtez-vous.
« Heureusement pour moi, je suis sorti de l'auto comme si rien n'était et j'étais de retour à l'entraînement dès le lendemain », a-t-il conclu.