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Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse, et quelques autres dont la valeur est en baisse et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

EN HAUSSE

Anthony Cirelli, Lightning de Tampa Bay (A) : Depuis le 14 janvier, le joueur de centre est le troisième meilleur marqueur du Lightning en vertu d'une récolte de 11 points (quatre buts, sept passes) en huit matchs. Cirelli pivote un trio formé d'Ondrej Palat et de Tyler Johnson au sein duquel la chimie semble opérer, alors que les trois ont récolté un total combiné de 25 points (huit buts, 17 passes), dont 24 à forces égales, au cours des huit derniers affrontements. Cirelli possède un beau potentiel et lorsque l'on se penche sur son utilisation, on réalise que ce qu'il accomplit est digne de mention. Il est le quatrième attaquant le plus utilisé en moyenne chez le Lightning (18:28) cette saison, mais il est aussi l'attaquant le plus employé à court d'un homme (2:55) et il n'a joué qu'un faible total de 33:12 durant la toute la saison en avantage numérique. Malgré des minutes résolument défensives, Cirelli n'est qu'à un point d'égaler son sommet en carrière (39, 2018-19) après 52 rencontres, étant en voie d'amasser 59 points. Non seulement est-il déjà un bel atout pour les poolers dans ces circonstances, mais imaginez s'il devait obtenir plus de temps de jeu avec l'avantage d'un homme…

Erik Gustafsson, Blackhawks de Chicago (D) : On revoit des flashs du Gustafsson de la saison dernière, alors qu'il vient d'amasser sept points (un but, six mentions d'aide) au cours des six derniers matchs des Blackhawks. Certains diront qu'il est désavantagé parce qu'il ne joue pas sur la première vague du jeu de puissance, au profit de son jeune coéquipier Adam Boqvist, mais il ne s'agit pas d'un si gros avantage chez les Blackhawks, qui ont le troisième pire jeu de puissance de la Ligue cette saison (15,2 pour cent). Chicago est beaucoup plus efficace offensivement à 5-contre-5, et ça tombe bien, car les trois attaquants avec qui Gustafsson joue le plus à égalité numérique sont Patrick Kane, Alex DeBrincat et Jonathan Toews, selon Natural StatTrick, les trois meilleurs marqueurs de Chicago.

WPG@CHI:Gustafsson décoche un tir dans la circulation

Matt Murray, Penguins de Pittsburgh (G) : Murray reprend du poil de la bête chez les Penguins, alors qu'il montre une fiche parfaite de 6-0-0 avec une moyenne de buts alloués de 2,63 et un pourcentage d'arrêts de ,922 depuis le 28 décembre. L'échantillon est mince, mais il vient d'obtenir trois des cinq derniers départs des Penguins, alors que son adjoint Tristan Jarry avait obtenu la majorité des départs depuis la mi-novembre. Au cours de ces trois matchs, Murray n'a pas fait face à de minces défis : il a entre autres aidé Pittsburgh à vaincre les Bruins de Boston (4-3), le 19 janvier, et les Capitals de Washington (4-3), dimanche. Ça pourrait inciter l'entraîneur Mike Sullivan à faire appel à Murray plus souvent au cours des prochaines semaines.

EN BAISSE

Clayton Keller, Coyotes de l'Arizona (A) : Le petit attaquant cherche ses repères actuellement, n'ayant obtenu qu'une maigre passe à ses 11 derniers matchs, affichant au passage un différentiel de moins-6, le pire de son équipe. Depuis le 9 janvier, l'offensive des Coyotes a inscrit seulement 22 buts en 10 matchs, et seul le trio de Taylor Hall, Conor Garland et Christian Dvorak semble afficher de la constance, alors qu'ils ont marqué 12 de ces 22 filets. Ça n'aide en rien Keller, qui est principalement utilisé avec Nick Schmaltz et Phil Kessel. L'autre élément qui nuit à sa production est la baisse de son temps de jeu en avantage numérique. Depuis le début de sa léthargie, Keller passe en moyenne 2:14 sur la patinoire avec l'avantage d'un homme (sixième chez les Coyotes), alors qu'il était deuxième lors des 44 parties précédentes (2:59), excluant Hall, qui n'a joué que neuf matchs durant cette période.
Keith Yandle, Panthers de la Floride (D) : Mis à part un match de quatre points (un but, trois passes) le 20 janvier, Yandle se fait bien discret chez les Panthers actuellement. Le défenseur a été blanchi dans six de ses huit derniers matchs. Depuis quatre rencontres, le jeu de puissance de la Floride a ralenti, ayant inscrit deux buts en 13 occasions (15,4 pour cent) et ça nuit à Yandle, qui est le sixième défenseur le plus utilisé à forces égales (16:03) en Floride. C'est donc dire que si le jeu de puissance ne fonctionne pas, les occasions d'amasser des points se font plus rares pour Yandle, qui a récolté 20 de ses 39 points jusqu'ici cette saison en avantage numérique. Cela dit, n'allez pas le libérer ou l'échanger contre n'importe qui, car il va assurément rebondir, mais il n'est peut-être pas celui qui vous conférera le plus de points dans les prochains jours.
David Rittich, Flames de Calgary (G) : Rittich a conservé un dossier de 2-4-0 à ses six derniers départs, avec une moyenne de 3,28 et un pourcentage de ,895. Depuis le début de la nouvelle année, les Flames prennent le 22e rang de la LNH au chapitre des buts accordés par match (3,17), et le problème, c'est qu'ils donnent peu de soutien offensif à Rittich en retour. Ils sont 27e pour la moyenne de buts marqués par rencontre (2,61) depuis le début de la saison, un contexte qui complique la tâche de Rittich pour aller chercher des victoires et afficher de bonnes statistiques périphériques.