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Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse, et quelques autres dont la valeur est en baisse et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

EN HAUSSE

Pavel Buchnevich, Rangers de New York (A) : Peu de joueurs sont aussi dominants que le centre Mika Zibanejad actuellement, et ses succès déteignent sur Buchnevich, son principal compagnon de trio. L'attaquant russe de 24 ans a obtenu au moins un point dans sept matchs consécutifs, séquence au cours de laquelle il est le deuxième meilleur marqueur des Rangers avec neuf points, dont sept mentions d'aide. De ces neuf points, six ont été obtenus alors que Zibanejad s'inscrivait lui aussi à la feuille de pointage, une statistique qui ne ment pas quand on mesure l'importance de Zibanejad pour Buchnevich. On a longtemps reproché à ce dernier son manque de constance, mais depuis le 11 février, il a été blanchi de la feuille de pointage seulement trois fois, prenant le troisième rang de l'équipe pour les aides (10) ainsi que le troisième rang pour les points (15) et les tirs (43) en 14 rencontres.

PHI@NYR: Buchnevich marque d'une déviation en A.N.

Oliver Ekman-Larsson, Coyotes de l'Arizona (D) : Enfin, diront certains poolers, Ekman-Larsson semble reprendre du poil de la bête dans la dernière ligne droite d'une saison décevante. Le défenseur vient d'obtenir six points (deux buts, quatre mentions d'aide) en autant de parties, conservant un différentiel de plus-4 et s'offrant même un point à court d'un homme. Durant cette séquence, Ekman-Larsson a été blanchi de la feuille de pointage seulement deux fois. Les Coyotes ne traversent pas une très bonne séquence (5-6-1 depuis 12 matchs), mais trois de leurs cinq prochains adversaires sont assez généreux en buts et accordent en moyenne plus de trois filets par rencontre (Canucks de Vancouver, Rangers, Red Wings de Detroit). C'est signe qu'Ekman-Larsson pourrait continuer à mettre des points au tableau, surtout s'il continue à décocher beaucoup de lancers au filet. Il a décoché deux tirs ou plus dans sept de ses 11 plus récents affrontements.

Frederik Andersen, Maple Leafs de Toronto (G) : L'utilisation intensive d'Andersen par l'entraîneur Sheldon Keefe est un couteau à double tranchant pour les poolers, car il connait parfois de longues séquences d'insuccès, mais lorsqu'il traverse une bonne séquence, il peut devenir extrêmement payant. Et en ce moment, tout baigne dans l'huile pour le gardien des Maple Leafs, qui montre un dossier de 5-1-1 à ses sept derniers départs, avec une moyenne de buts alloués de 2,12, un pourcentage d'arrêts de ,931 et deux blanchissages. Les deux prochaines rencontres des Maple Leafs ne seront pas de la tarte avec des duels contre les Predators de Nashville et les Bruins de Boston, mais après tout, Andersen vient de battre le Lightning de Tampa Bay deux fois plutôt qu'une en deux semaines. Toronto affrontera ensuite dans l'ordre les Devils du New Jersey, les Islanders de New York et les Blue Jackets de Columbus, des adversaires hautement prenables pour Andersen et les siens.

TOR@LAK: Andersen, Quick make back-to-back saves

EN BAISSE

Sam Reinhart, Sabres de Buffalo (A) : À l'image des Sabres, Reinhart est complètement au ralenti offensivement, alors qu'il n'a obtenu que deux points (un but, une passe) à ses 11 derniers matchs et que ces deux points ont été amassés dans la même rencontre. Au cours de cette séquence, Reinhart a conservé un différentiel de moins-9, le pire de son équipe. Voilà de quoi inquiéter les poolers, car Reinhart évolue régulièrement sur le même trio que Jack Eichel, qui est lui aussi au ralenti (cinq points en 11 parties). Il n'est pas du tout impossible que les deux puissent rebondir, mais les Sabres ont inscrit deux buts ou moins dans chacun de leurs huit derniers matchs. Jusqu'à ce qu'ils se relancent, il vaut mieux éviter les joueurs de Buffalo.
Mattias Ekholm, Predators de Nashville (D) : Quand le défenseur Ryan Ellis a raté 20 matchs entre le 2 janvier et le 20 février, Ekholm est devenu une option intéressante pour les poolers et il n'a pas déçu, obtenant une moyenne de points par match de 0,50 avec un total de 10 points (deux buts, huit passes). Or, c'est plus difficile depuis le retour d'Ellis. Ekholm a récolté seulement deux points (un but, une aide) en 10 rencontres et il a vu son temps de jeu en avantage numérique diminuer, passant d'une moyenne de 2:06 à 0:24, tout comme son temps de glace général, qui est passé de 24:48 à 22:15. À moins d'une autre blessure, Roman Josi et Ellis devraient se charger des missions offensives jusqu'à la fin de la saison, et c'est vers ces deux options que les poolers devraient se tourner à Nashville.
Thatcher Demko, Canucks de Vancouver (G) : Depuis que Jacob Markstrom s'est blessé au bas du corps le 22 février, on ne peut pas dire que Demko brille devant le filet des Canucks. Le portier de 24 ans a conservé un dossier de 3-4-0 avec une moyenne de 3,14 et un pourcentage de ,906, accordant trois buts ou plus dans six de ses sept départs. Il est vrai que Demko vient de remporter deux de ses trois derniers départs (2-1-0, MBA de 2,96, %ARR. ,913), mais la tâche ne sera pas facile pour Vancouver dans les deux prochaines semaines, alors qu'on croisera le fer avec l'Avalanche du Colorado, les Jets, le Lightning et les Golden Knights de Vegas, entre autres.