Pastrnak_Bruins

STOCKHOLM -L'attaquant des Bruins de Boston David Pastrnak est toujours joueur autonome avec compensation et il ne sait pas à quel moment il signera un nouveau contrat, mais ça ne l'empêche pas de suivre assidûment son programme d'entraînement estival.
« J'attends, je laisse à mon agent (J.P. Barry) le soin de communiquer avec eux, a déclaré l'attaquant de 21 ans à l'occasion de la Tournée des médias européenne des joueurs, jeudi. Je me concentre simplement sur ma préparation en vue de la prochaine saison.

« Je cherche à m'améliorer, sans trop penser au reste. J'essaie de ne pas m'en faire en me disant que quelque chose va finir par arriver. »
Pastrnak vient de connaître la meilleure saison de sa carrière, alors que sa production est passée de 26 points (15 buts, 11 aides) en 51 matchs en 2015-16 à 70 points (34 buts, 36 aides) en 75 rencontres l'hiver dernier. Tout comme Pastrnak, les Bruins aimeraient en venir à une entente avant l'ouverture du camp d'entraînement en septembre.
« Je viens de discuter cette semaine avec le groupe [de Pastrnak] et j'espère que cela mènera à une résolution du dossier dans un proche avenir, mais il n'y a pas d'échéancier », a indiqué le directeur général Don Sweeney au camp de perfectionnement des Bruins, le mois dernier.
Pastrnak s'est fait une place au sein du club des 26 joueurs qui ont inscrit 30 buts ou plus dans la LNH, la saison dernière. Il attribue ses succès à l'attaque à l'augmentation de son temps de glace ainsi qu'au fait qu'on l'ait fait jouer plus souvent dans des situations qui favorisaient son éclosion.
« C'était ma troisième saison, alors j'avais un bagage d'expérience qui m'a aidé, a noté Pastrnak. De plus, j'ai clairement passé plus de temps sur la patinoire et j'ai joué au sein de la première unité du jeu de puissance. Les deux années précédentes, je n'avais pas joué du tout en avantage numérique, quelques présences peut-être, mais pas régulièrement.
« Jouer en avantage numérique ne signifie pas juste que tu vas obtenir plus de points, ça veut dire surtout que tu vas avoir la rondelle et que tu vas pouvoir la contrôler dans un contexte qui va te donner de la confiance, ce qui t'aide à mieux jouer à forces égales par la suite. »
Le programme d'entraînement estival de Pastrnak comprend maintenant une séance complète chaque semaine. Il s'adonne aussi à d'autres sports que le hockey.
« Tu essaies de t'améliorer chaque été, de travailler fort pendant la saison morte, a-t-il souligné. Cette année, j'ai pris un peu de poids en muscles. J'ai fait attention à mon corps et je me suis bien alimenté, et ensuite, les fins de semaine, j'ai pris congé en ne pensant pas au hockey et en mangeant ce dont j'avais besoin. Ça m'a aidé.
« Je pratique aussi plusieurs sports, comme le tennis, le soccer. Et dans une ligue en République tchèque, je joue à quelque chose qui ressemble à du hockey-balle, avec une balle orange. Ça, j'en fais beaucoup.
« C'est du hockey de rue, en espadrilles, et je dois courir pour aller chercher la balle. C'est un très bon moyen de se mettre en bonne forme. Ça fait beaucoup de conditionnement physique. Je m'occupe quand même beaucoup avec d'autres sports. Ça me permet de m'amuser. »
Selon celui qui a été réclamé au 25e rang du repêchage 2014 de la LNH, il n'y a pas d'élément particulier de son programme d'entraînement estival qui lui a permis de devenir une plus grande menace à l'attaque, l'hiver dernier.
« Il n'y a pas eu de grand changement, a-t-il dit. J'ai gardé le même [préparateur physique]. Nous analysons mon corps au début de l'été pour voir où se trouvent mes faiblesses. C'est comme ça que nous avons travaillé. Il y a peut-être le fait que j'ai passé deux ou trois semaines à Boston pour m'entraîner, mais j'ai quand même passé la majorité [de la saison morte] en République tchèque.
« J'aimerais bien savoir ce qu'il y avait de différent, parce que j'en ferais davantage chaque année. »
Pastrnak a affirmé qu'il a hâte, une fois que sa situation contractuelle sera réglée, de continuer à bâtir sur ce qu'il a accompli la saison dernière. Il a également dit souhaiter continuer à vivre la vie d'un joueur des Bruins.
« Les gars sont formidables, a-t-il lancé. La ville est formidable. Les partisans sont formidables. J'aime l'aréna. La ville compte de nombreux bons restaurants et un bon nombre de jeunes gens.
« C'est un club avec une grande histoire, alors pour moi c'était spécial de venir ici. L'équipe a un avenir brillant parce qu'elle a un historique rempli de succès. Nous avons plusieurs joueurs qui sont dans la ligue depuis longtemps et tu apprends des choses chaque jour à force de les côtoyer. »