Jets celebrate

WINNIPEG- Les Jets de Winnipeg ne discutent pas des séries éliminatoires de la Coupe Stanley 2019, alors qu'ils ont franchi la moitié de la saison régulière.

Ils se concentrent plutôt sur le style de jeu qu'ils doivent pratiquer pour se rendre en séries et franchir la finale de l'Association de l'Ouest, là où leur dernière saison a pris fin.
« On sait tous que c'est plus serré en deuxième moitié de saison », a affirmé le défenseur des Jets Tyler Myers. « Plus on s'approche de la fin de la saison, plus ça ressemble à du hockey de séries. Il faut jouer d'une manière bien précise. »
Winnipeg vient au premier rang de la section Centrale avec 54 points (26-13-2) en 41 matchs après avoir vaincu les Stars de Dallas 5-1 à domicile dimanche.
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Les Jets ont un point d'avance sur les Predators de Nashville et ont joué deux parties de moins. Ils visent aussi le premier rang dans l'Ouest avec des matchs en main et deux points de retard sur les Flames de Calgary (43 matchs joués) et les Golden Knights de Vegas (45), les comeneurs. C'est Vegas qui a éliminé les Jets en cinq parties la saison dernière.
« Nous avons vécu une belle expérience et on a vu comment c'était l'année dernière, a dit Myers. Nous en avons même parlé en première moitié de saison, on s'est dit qu'il fallait retrouver ce niveau de jeu pour gagner. Nous devons retrouver cette constance en deuxième moitié de saison. »
Avec neuf victoires en 13 matchs, les Jets aiment la direction dans laquelle ils vont, mais ils ont des objectifs plus ambitieux.
« Ça démontre que nous pouvons encore nous améliorer », a mentionné le joueur de centre Bryan Little. « Nous sommes heureux de notre position au classement. Nous avons joué du bon hockey, mais en général, nous savons que nous pouvons atteindre un autre niveau, même si nous avons été bons.
« Ce sera juste plus difficile à partir de maintenant. Il faudra élever notre jeu d'un cran et être prêts. »
Les Jets, qui accueillent l'Avalanche du Colorado mardi au Bell MTS Place (20 h HE, TSN3, ALT, NHL.TV), ont une recette en tête pour les matchs à venir.
Les attaquants de premier plan Blake Wheeler et Mark Scheifele sont en voie d'atteindre des sommets en carrière au chapitre des points. Wheeler, qui a amassé 91 points (23 buts, 68 passes) la saison dernière, totalise 51 points (six buts, 45 aides) en 41 parties. Scheifele, qui avait obtenu 82 points (32 filets, 50 mentions d'aide) en 2016-17, cumule 50 points (22 filets, 28 passes) cette saison.
Wheeler est au troisième rang de la LNH au chapitre des passes, derrière l'attaquant du Lightning de Tampa Bay Nikita Kucherov (49) et l'attaquant de l'Avalanche du Colorado Mikko Rantanen (46) et il mène la Ligue avec 19 mentions d'aide sur le jeu de puissance.
L'attaquant des Jets Patrik Laine, qui a inscrit 44 buts la saison dernière, a 24 filets en 41 rencontres cette saison, un rythme qui lui permettrait d'établir un nouveau sommet en carrière dans la LNH.

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« Il y a beaucoup de talent dans ce vestiaire, et parfois, on s'en est sorti en se faisant transporter par nos meilleurs joueurs », a noté le centre Adam Lowry. « Ce sera important de développer une recette pour connaître du succès. De cette façon, si tu n'obtiens pas beaucoup de jeux de puissance en séries ou si les meilleurs éléments adverses réduisent ton meilleur trio au silence, tu trouves quand même des façons de gagner.
« Ça se fait en étant bon en défensive, en ayant de bonnes unités de désavantage numérique et de bonnes performances devant le filet. C'est ce que nous voudrons réussir à faire en deuxième moitié de saison. »
Les Jets se classent au huitième rang de la LNH avec une moyenne de 2,80 buts accordés par match. Leur unité de désavantage numérique présente une efficacité de 80,7 pour cent, un beau complément au jeu de puissance, qui est deuxième dans la LNH avec 28 pour cent d'efficacité.
Les pires séquences de Winnipeg en première moitié de saison auront été des séries de deux revers (21 au 23 novembre; 27 au 29 décembre). Ils ont affiché une constance similaire en terminant la dernière saison avec 114 points - le plus haut total dans l'histoire des Jets et des Thrashers d'Atlanta - n'encaissant jamais plus de trois défaites consécutives en saison régulière.
L'entraîneur des Jets Paul Maurice a indiqué voir d'un bon œil qu'une telle constance se développe à nouveau cette saison, particulièrement avec une formation qui, en date de dimanche, était à égalité avec les Sénateurs d'Ottawa pour la plus jeune moyenne d'âge (25,6).
« C'est quelque chose d'intéressant que l'on oublie un peu, non?, a-t-il lancé. Les joueurs plus jeunes sont moins constants. Ça ne veut pas dire qu'ils ne sont pas excellents. Mais ça prend quelques années à un joueur pour être constant, notamment sur le plan physique.
« Ça fera partie de notre courbe d'apprentissage en deuxième moitié de saison. Ne regardez pas le score du match de dimanche. Quand le pointage était 3-1, c'était un match serré. C'est ce que l'on verra de plus en plus durant la saison. Notre attention au cours des 41 derniers matchs de la saison sera portée sur la gestion de tels matchs et sur le fait d'être à l'aise si ça se termine 2-1 ou 3-1. »
Voilà qui devrait aider les Jets quand les séries commenceront.
« Le jeu défensif sera encore plus serré en séries, et nous voulons nous préparer pour ça », a expliqué Maurice.
Après avoir gagné deux rondes en séries la saison dernière, les Jets étaient bien conscients de la hausse des attentes envers eux cette saison. Maurice ne croit pas que ç'a été un fardeau pour l'équipe.
« Nous avons très bien géré les attentes, a-t-il dit. Je pense que nous avons été réalistes. Nous ne sommes pas trop en confiance depuis notre bonne séquence (13-5-0 depuis le 29 novembre) et nous avons été bons pour oublier les situations qui auraient pu nous faire douter de nous-mêmes. Nous avons été plutôt constants. »
Lowry a indiqué que les attentes ne sont pas aussi élevées qu'elles ne pourraient l'être, surtout avec les Maple Leafs de Toronto - qui n'ont pas remporté la Coupe Stanley depuis 1967 - qui jouent comme de sérieux prétendants aux grands honneurs.
« Les médias nous mettent beaucoup de pression, a-t-il affirmé. Dieu merci, Toronto est là et ils reçoivent beaucoup de pression, donc c'est mieux pour nous.
« À partir de maintenant, il faudra gérer cette pression, car il y aura la pression de gagner chaque soir. C'est notre travail d'être à la hauteur dans ces circonstances. Chaque fois que tu peux faire ça en saison régulière, ça te prépare pour la deuxième moitié de saison et pour les séries. »