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BOCA RATON, Floride - La contestation par les entraîneurs pour l'obstruction sur le gardien de but fait partie de l'éventail de sujets qui seront abordés à la rencontre des directeurs généraux de la LNH, qui aura lieu au Boca Beach Club de lundi à mercredi.
« Cette année, alors qu'il y a toujours un très haut niveau de satisfaction et de fierté quant à notre sport et à la compétitivité de notre produit, je pense que tous voient la rencontre comme une occasion de discuter de la contestation par les entraîneurs pour l'obstruction sur le gardien de but », a affirmé le commissaire adjoint de la LNH Bill Daly. « Est-ce que ça fonctionne? Comment pouvons-nous l'améliorer? Comment la rendre plus constante? Est-ce qu'il y a des choses que nous pourrions mieux faire? Je suis sûr que toutes ces questions généreront beaucoup d'opinions et de discussions. J'ai hâte. »

À la demande des directeurs généraux, la LNH a approuvé avant le début de la saison 2015-16 un élargissement de l'utilisation des reprises vidéo pour permettre aux entraîneurs de contester des buts qui pourraient être marqués après un hors-jeu ou alors qu'il y a de l'obstruction sur le gardien de but.
Un groupe comprenant des membres du Département des opérations hockey de la LNH, des arbitres, des entraîneurs et des directeurs généraux s'est réuni durant la fin de semaine du Match des étoiles Honda 2018 de la LNH à Tampa Bay pour discuter de l'obstruction sur les gardiens de but et des reprises vidéo.
Le commissaire de la LNH Gary Bettman a révélé que la conclusion de la rencontre était que la Ligue devait rappeler aux arbitres de ne pas chercher quelque chose qui pourrait infirmer la décision initiale d'accorder un but, mais plutôt de voir s'il n'y aurait pas une meilleure décision à prendre.
« Regardez bien le jeu, mais ne cherchez pas à trouver absolument quelque chose », avait expliqué Bettman à ce moment-là. « On devrait toujours présumer que la décision prise sur la glace est la bonne à moins d'avoir une bonne raison de l'annuler, mais on ne devrait pas avoir à chercher pour une bonne raison. »
Mais les DG et entraîneurs de la Ligue suivent encore de près le dossier de l'obstruction sur les gardiens. Certains d'entre eux ont même demandé publiquement à ce que la règle et le processus de révision soient clarifiés en raison de l'incertitude sur le moment lors duquel utiliser la contestation.
« Le but est d'essayer de s'améliorer et de trouver des façons de le faire », a mentionné le DG des Blues de St. Louis Doug Armstrong. « Notre responsabilité en tant que DG est d'essayer d'évoluer avec le sport pour qu'il y ait le plus de constance possible. Je pense que c'est ce que nous travaillons à réaliser et je donne beaucoup de crédit à la Ligue, qui met tous les efforts pour y arriver. »
« C'est l'évolution de la règle. C'est difficile d'en parler en détail avant d'avoir entendu l'opinion de tout le monde. »
Les DG n'arriveront pas à la rencontre avec l'intention de faire une recommandation pour des changements significatifs au règlement d'obstruction sur les gardiens ou au processus de révision en raison de la nature subjective de ce genre de décision.
« Peu importe la façon dont une décision est prise, tu auras toujours un point de vue contestataire », a dit le DG des Flames de Calgary Brad Treliving. « Évidemment, quand ton équipe est impliquée, tu essaies d'être objectif, mais c'est normal que tu te ranges du côté de ta formation. Ça devient biaisé. Ce sera une bonne discussion et je suis certain que lorsque nous quitterons la rencontre, tout le monde aura les idées plus claires que lors de notre arrivée. »
Les DG discuteront également de la règle du hors-jeu, pour peut-être en arriver avec une interprétation plus claire de la possession et pour déterminer si un patin qui ne touche pas la glace devrait être jugé en jeu s'il ne respecte pas l'axe vertical de la ligne bleue.
En plus, les DG auront un compte rendu sur la façon dont les mesures pour réduire les coups de bâton sur les mains ont eu impact sur le jeu cette saison. Ils discuteront également de la nature des batailles qui surviennent après des mises en échec jugées légales.
« Je m'attends à une discussion minutieuse et saine, comme toujours, à propos de tous les aspects du jeu », a dit le commissaire adjoint Daly. « C'est une occasion unique pour ce groupe d'individus qui vivent notre sport tous les jours de passer du temps ensemble et de discuter du sport, de la Ligue, de ce qui fonctionne bien et de ce qui peut être amélioré. »