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WINNIPEG - Les Golden Knights de Vegas sont rendus immunisés contre les plus sombres prédictions d'effondrement des observateurs. Ils n'y prêtent plus attention. Ils ne les entendent même plus.
« Ç'a été comme ça pendant toute la saison. Nous ne le prenons pas mal », a affirmé le vétéran joueur de centre Pierre-Édouard Bellemare à l'issue de la victoire de 3-1 des Golden Knights face aux Jets de Winnipeg, lundi. « Depuis le début, nous accomplissons des choses qui n'ont jamais été faites. Forcément, il y a des gens qui s'attendent à ce que ça s'arrête à un moment donné. »
Après avoir livré une performance inspirée de deux buts, Jonathan Marchessault a lancé que ses coéquipiers et lui venaient de démontrer qu'ils méritaient leur place en finale de l'Association de l'Ouest.

Après tout, quand on y regarde de plus près, un écart de cinq points a distancé les Golden Knights des Jets au classement de la LNH en saison régulière - 114 contre 109.
Marchessault s'est retrouvé sous les projecteurs en raison de son doublé, mais il n'a pas passé sous silence le travail de ses compagnons de trio, Reilly Smith et William Karlsson.
« J'ai profité de beaux efforts de mes coéquipiers sur mes deux buts. Ils ont travaillé fort et j'ai uniquement été capable de loger la rondelle derrière le gardien », a-t-il souligné.
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Son deuxième but, inscrit moins de 90 secondes en troisième période après que les Jets eurent fait 2-1, a eu l'effet d'une douche froide sur la foule qui s'animait.
« Nous avions travaillé trop fort pour laisser les Jets revenir dans le match. Ils avaient profité de deux supériorités numériques d'affilée. Nous ne voulions pas lâcher prise. Nous sommes sortis forts après leur but. Karlsson a fait un jeu incroyable pour donner la rondelle à Smith qui m'a ensuite repéré. J'avais juste à marquer. C'était un bon feeling de taire la foule. »
Interrogé au sujet de Marchessault, l'entraîneur Gerard Gallant a vite ramené la discussion sur la performance globale du trio et de toute l'équipe.
« Jonathan a réussi deux gros buts, mais toute l'équipe s'est acquittée de sa tâche, a-t-il mentionné. Notre gros trio a été très solide comme c'est le cas quand il y a du temps et de l'espace pour manœuvrer. Défensivement, nous avons été très efficaces. »
Gallant est régulier comme une horloge dans les propos qu'il tient sur une base quotidienne. Quand les Golden Knights s'inclinent, c'est parce que les 20 joueurs en uniforme n'ont pas été à leur mieux. Quand ils gagnent, c'est parce que les 20 joueurs ont bien accompli leur travail.
En défense, Nate Schmidt est ressorti du lot en étant très visible dans les trois zones.
Encore là, Gallant n'a pas manqué de souligner l'apport dans le brio de Schmidt de son partenaire de jeu Brayden McNabb.
Les bons numéros
L'entraîneur a encore tiré les bons numéros en apportant des changements à la formation.
Tomas Tatar n'avait pas joué dans les deux derniers matchs. C'était seulement la cinquième rencontre en séries du Slovaque cette saison. Il a inscrit son premier but.

Le Tchèque Tomas Nosek s'est également amené en renfort au sein du quatrième trio et il s'est illustré en bloquant des tirs en infériorité numérique.
« C'est un sport collectif, mais c'est agréable de trouver le fond du filet, a commenté Tatar. Je n'étais pas frustré par la situation. Dans ce temps-là, vous voulez simplement aider l'équipe du mieux que vous pouvez en ayant une bonne attitude. »
Il sera intéressant de voir s'il gardera les deux joueurs dans l'alignement même avec le retour au jeu plus que probable, selon ses propres dires, de l'ailier David Perron pour le match no 3, mercredi.
Perron a été incapable de jouer lundi « parce qu'il ne se sentait pas très bien », a précisé Gallant.