Une mention honorable également à Thomas Harley, qui excelle au poste de quart-arrière sur l'avantage numérique de la formation canadienne. On aurait aimé en voir plus de la part du finlandais Ville Heinola, qui éprouve quelques ennuis en défensive depuis le début du tournoi - tout comme son équipe.
Cole Caufield est-il en train de s'assurer d'une sélection dans le top-10 en juin prochain?
On ne se poserait même pas la question si l'attaquant américain ne mesurait pas 5 pieds 7 pouces, mais disons qu'il est probablement en train de confondre les derniers sceptiques.
Aux côtés de Jack Hughes, Caufield a récolté 11 buts en quatre matchs jusqu'ici pour s'approcher à seulement trois du record de ce tournoi, détenu par un certain Alex Ovechkin. La formation américaine s'est avérée trop forte pour tous ses adversaires, mais le petit patineur ressort quand même du lot.
On se rappellera qu'Alex DeBrincat a glissé en deuxième ronde en 2016 (39e au total) en raison de son gabarit (5-7) et du fait qu'il était entouré par Connor McDavid et Dylan Strome au niveau junior. Les équipes de la LNH ne referont pas la même erreur.
Les espoirs québécois connaissent-ils un bon tournoi?
Dans l'ensemble, Jakob Pelletier, Nathan Légaré et Samuel Poulin font bien même s'ils ont un rôle beaucoup plus effacé que dans leur équipe respective dans la LHJMQ.
Les trios ont beaucoup changé au cours des quatre matchs de la ronde préliminaire, mais les trois amigos ont rarement été utilisés sur des trios de pointe - le prix à payer dans des tournois aussi relevés. Ils ont quand même obtenu des occasions de se faire valoir sur l'avantage numérique et ont apporté leur contribution dans d'autres aspects du jeu.
Légaré a inscrit trois buts - deux avec l'avantage d'un homme - Pelletier a récolté deux aides et Poulin a lui aussi touché la cible en avantage numérique. Le gardien Jonathan Lemieux n'a quant à lui pas obtenu de départ.
Les États-Unis sont-ils trop forts pour la compétition?
À la lumière de ce que l'on a pu voir au cours de la ronde préliminaire, on ne se mouille pas trop en disant que c'est le cas. Et pour cause.
On parle ici de la formation nationale américaine qui a passé toute la saison à jouer ensemble et à dominer dans la USHL - et qui compte surtout sur plusieurs des meilleurs joueurs de moins de 18 ans sur la planète. Les joueurs des autres équipes sont quant à eux réunis quelques semaines, voire quelques jours, avant le tournoi.
Tout est possible - on le voit présentement dans les séries éliminatoires de la Coupe Stanley - mais l'équipe qui voudra surprendre les Américains a besoin de se lever tôt. Les États-Unis ont une force de frappe offensive dévastatrice et ont dominé leurs adversaires 31-10 dans les quatre premiers matchs du tournoi.
Disons qu'il s'agit d'un très bon défi pour la décevante Finlande en quarts.
Les duels en quarts de finale
Canada (1A) c. Lettonie (4B)Suède (2B) c. République tchèque (3A)États-Unis (1B) c. Finlande (4A)Biélorussie (2A) c. Russie (3B)