La saison en revue : Analyse des Blackhawks pour les poolers

Avec la saison 2019-20 de la LNH interrompue depuis le 12 mars en raison des inquiétudes entourant le coronavirus, LNH.com revient sur la campagne de chacune des 31 équipes de la Ligue.

Aujourd'hui, les joueurs des Blackhawks de Chicago qui ont retenu l'attention chez les poolers avant la pause :

BLACKHAWKS DE CHICAGO : Portrait de la saison régulière | Honneurs individuels | Moments mémorables

La valeur sûre

Année après année, Patrick Kane est le général offensif des Blackhawks. À l'âge de 31 ans, il se dirigeait vers une saison de 98 points, lui qui en avait amassé 84 en 70 matchs lorsque la saison de la LNH a été mise en pause. Cette moyenne de 1,20 point par match est sa troisième meilleure depuis qu'il a amorcé sa carrière dans la LNH. Cette récolte lui a permis de s'installer au huitième rang de la LNH pour les points et au 12e rang pour les buts, avec 33.

Kane est d'autant plus payant pour les poolers puisqu'il est rarement blessé, lui qui n'a manqué qu'un seul match lors des cinq dernières années. Il vieillit comme le bon vin, et il est d'ailleurs le seul joueur né avant 1989 à se retrouver parmi les 13 meilleurs pointeurs de la LNH cette saison.

La surprise

Il était difficile de savoir ce qu'allait être en mesure d'offrir Dominik Kubalik lors de sa première saison dans la LNH. L'attaquant de 24 ans, dont les droits ont été obtenus par les Blackhawks des Kings de Los Angeles en janvier 2019 en retour d'un choix de cinquième ronde du Repêchage 2019, venait de remporter le championnat des marqueurs de la Ligue nationale A de Suisse, mais rien n'assurait que le saut vers l'Amérique du Nord se ferait en douceur.

Bien peu d'experts auraient prédit qu'il allait amasser 48 points en 68 matchs pour ainsi faire mieux que certains de ses coéquipiers comme Alex DeBrincat et Dylan Strome. Il a amassé 30 buts, au deuxième rang des Blackhawks derrière Kane. C'est 10 filets de plus que toute autre recrue de la LNH cette saison. Ses 48 points le placent aussi au troisième rang des pointeurs chez les recrues derrière les défenseurs Quinn Hughes, des Canucks de Vancouver, et Cale Makar, de l'Avalanche du Colorado. Il devrait être l'un des finalistes au trophée Calder.

La déception

En raison d'un changement dans le style de jeu, ce qui a permis de réduire grandement le nombre de buts accordés, plusieurs joueurs ont vu leur production chuter à Chicago. Celui qui remporte la palme, c'est DeBrincat. L'attaquant, qui avait amassé 52 points à sa première saison dans la LNH et 76 à sa deuxième, a été limité à 45 points en 70 matchs cette année, un rythme similaire à son année recrue.

L'une des raisons pour sa baisse de productivité est son pourcentage de tirs, qui est passé de 18,6 pour cent à 8,7 pour cent en 2019-20. Voilà pourquoi son nombre total de filets marqué a régressé de 41 à 18 par rapport à la saison précédente.

DeBrincat n'avait pas été victime de la guigne de la deuxième année, mais il a connu celle de la troisième. Il n'a que 22 ans, les poolers feraient bien d'être patients avec lui.