Mika_Zibanejad_Kevin_Hayes_31in31_Rangers

LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 31 équipes pendant tout le mois d'août. Aujourd'hui, les Rangers de New York :
Les Rangers de New York ont fait parler d'eux à quelques reprises au cours de la saison morte, et ils ont dit au revoir à plusieurs vétérans qui étaient avec l'équipe depuis quelques années. Ils ont d'abord échangé le centre Derek Stepan et le gardien Antti Raanta aux Coyotes de l'Arizona, avant de racheter le contrat du défenseur Dan Girardi. La brigade défensive a perdu un autre membre lorsque Kevin Klein a pris sa retraite pour des raisons de santé. Les Rangers ont frappé un grand coup sur le marché des joueurs autonomes en mettant la main sur le défenseur Kevin Shattenkirk, et ils vont faire confiance à leurs jeunes centres pour pallier le départ de Stepan.
Survol des Rangers pour les poolers :

Sous-évalué : Kevin Hayes - Hayes a amorcé la dernière saison sur les chapeaux de roue, lui qui a récolté 19 points à ses 24 premiers matchs. Il a légèrement ralenti à partir de là pendant une trentaine de matchs avant de s'effondrer dans le dernier quart de la saison. Le départ de Stepan va faire en sorte qu'il obtiendra plus de responsabilités, surtout en avantage numérique, et avec l'expérience qu'il accumule, il parviendra à mieux gérer les rigueurs d'une saison de 82 matchs pour finalement être constant pendant une année complète. Il va approcher le plateau des 60 points, lui qui va au moins doubler sa récolte de sept points sur le jeu de puissance de la dernière campagne.
Surévalué : Ryan McDonagh - McDonagh demeure le meilleur défenseur des Rangers, mais l'arrivée de Shattenkirk le place exactement dans la même situation que lorsqu'il a partagé la ligne bleue avec Keith Yandle lors de son passage dans la Grosse pomme. Après avoir été le joueur des Rangers le plus utilisé en avantage numérique la saison dernière avec une moyenne de 3:05 par match, ce qui l'a aidé à amasser 42 points en 77 parties, McDonagh va céder sa place à Shattenkirk sur la première vague, tout comme il l'avait fait avec Yandle en 2015-16. Il avait alors été limité à 1:55 par match sur le jeu de puissance et avait terminé la saison avec 34 points en 77 matchs. La polyvalence de McDonagh et sa capacité à neutraliser les meilleurs éléments adverses vont pousser Vigneault à l'utiliser dans des missions plus défensives, ce qui laisse entrevoir une récolte d'environ 35 points, avec un maximum de 10 points en supériorité numérique pour le capitaine des Rangers.
31 en 31 Rangers: Aperçu de la saison | Meilleurs espoirs | Grands enjeux

Brady Skjei

Carte cachée :Brady Skjei- Skjei a discrètement amassé 39 points la saison dernière, soit le même nombre que des vedettes établies comme Oliver Ekman-Larsson, Mark Giordano et Cam Fowler. Chose étonnante, il a obtenu seulement sept de ces points en avantage numérique, le plus faible total parmi tous les défenseurs qui ont récolté plus de points que lui la saison dernière. La production de Skjei ne dépend donc pas de son utilisation en avantage numérique, lui qui a passé seulement 1:23 en moyenne par match sur la glace en pareilles circonstances cette saison, et ce chiffre ne devrait pas augmenter avec l'arrivée de Shattenkirk et l'acquisition d'Anthony DeAngelo. Skjei est également capable d'aider les poolers avec ses coups d'épaule, lui qui a pris le deuxième rang de l'équipe au chapitre des mises en échec.
Prêt à rebondir : Mika Zibanejad - Malgré une blessure qui lui a fait rater 26 matchs à sa première saison avec les Rangers, Zibanejad a terminé au cinquième rang de l'équipe avec 11 points en avantage numérique. Il va pivoter le premier trio entre Chris Kreider et Mats Zuccarello en plus d'évoluer à temps plein sur la première vague du jeu de puissance. Les Rangers ont indiqué qu'ils considéraient Zibanejad comme leur centre numéro un pour les années à venir en lui accordant un contrat de cinq ans d'une valeur de 26,75 millions $ au cours de la saison morte. Il faut s'attendre à ce que l'ancien choix de première ronde des Sénateurs connaisse sa meilleure saison en carrière avec 60 points, dont 20 en supériorité numérique.
Espoir à surveiller :Tony DeAngelo - DeAngelo pourrait avoir besoin d'une blessure pour percer le top-6 de la brigade défensive des Rangers, mais lorsqu'il est en uniforme, il devient une menace sur le plan offensif en plus d'être une bonne option en avantage numérique. À sa première saison dans la LNH l'an dernier, il a récolté huit de ses 14 points sur le jeu de puissance. Il représente encore un risque dans son territoire, mais un défenseur qui récolte 160 points en 106 matchs à ses deux dernières saisons de hockey junior peut certainement être un atout. Il a montré qu'il était en mesure de tenir son bout dans les rangs professionnels en récoltant 43 points en 69 parties à sa première saison dans la LAH. Il va atteindre le plateau des 40 points un jour dans la LNH, il suffit qu'il obtienne sa chance. Il est également un adepte du jeu robuste et accumule environ une minute de punition par match depuis son arrivée chez les professionnels.
Situation des gardiens : Henrik Lundqvist commence à montrer des signes que le temps le rattrape, et que son corps de 35 ans ne peut suivre le même rythme qu'auparavant. Il demeure l'un des bons gardiens de la ligue, et il l'a montré en séries éliminatoires la saison dernière, mais il ne semble plus en mesure de se battre pour le trophée Vézina. Il a obtenu moins de 60 départs deux fois au cours des trois dernières campagnes, et ses statistiques de la dernière saison régulière ont été les pires de sa carrière avec une moyenne de buts alloués de 2,74 et un pourcentage d'arrêts de ,910. Il demeure un choix sûr pour atteindre le plateau des 30 victoires, et ses statistiques risquent de se replacer légèrement, car les Rangers forment encore une bonne équipe devant lui, mais il ne fait plus partie des cinq meilleures options pour les poolers comme c'était le cas au cours des 10 saisons précédentes. Lundqvist a de plus perdu son adjoint des deux dernières saisons, lui qui pouvait compter sur de bonnes performances d'Antti Raanta lorsqu'il avait besoin de repos. C'est au vétéran Ondrej Pavelec de jouer ce rôle cette saison, lui dont le rendement est très suspect depuis deux ans.