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LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 31 équipes pendant les mois de novembre et décembre. Du côté des poolers, nous vous offrons un joueur à cibler au cours de la prochaine campagne, un joueur à éviter, et un joueur à surveiller, qui pourrait devenir une carte cachée si les astres s'alignent. Aujourd'hui, les Islanders de New York.

Une équipe comme les Islanders de New York, dirigée par Barry Trotz et assemblée par le directeur général Lou Lamoriello, est habituellement une formation qui est boudée par la grande majorité des poolers. En effet, l'identité défensive que ces deux hommes ont bien souvent insufflée à leurs équipes par le passé n'a rien d'attrayant dans un monde où les buts et les points font foi de tout.
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Tout n'est cependant pas négatif avec une telle identité. Par exemple, les gardiens - Semyon Varlamov et Ilya Sorokin - devraient représenter des valeurs sûres, puisqu'ils ont la chance de se retrouver derrière une défensive des plus hermétiques. Reste à savoir de quelle manière la charge de travail sera répartie entre les deux cerbères. Varlamov amorce la saison avec le titre de numéro un, mais Sorokin, qui a dominé la Ligue continentale de hockey (KHL) avant de traverser l'Atlantique, pourrait facilement s'imposer et lui gruger de plus en plus de départs. Il s'agit du genre d'incertitude qui n'est pas facile à gérer pour les poolers, qui préfèrent souvent opter pour un gardien qui est assuré d'un certain nombre de départs.
Mathew Barzal devrait de nouveau terminer au sommet des pointeurs de l'équipe et il mise sur un groupe d'attaquants derrière lui qui, sans être spectaculaires, peuvent aisément aspirer à des saisons de 50 points.

À cibler : Brock Nelson - C

Nelson a établi un sommet en carrière, la saison dernière, avec 54 points en seulement 68 matchs, et il était sur une lancée exceptionnelle lorsque la saison a été interrompue, après un départ honnête. Il a amassé 31 points à ses 43 premières rencontres avant d'exploser pour 23 points, dont 11 buts, à ses 25 dernières parties de saison régulière. Il a repris là où il a laissé en séries éliminatoires de la Coupe Stanley, alors qu'il a inscrit neuf buts et autant de passes en 22 matchs. Fait intéressant, il n'a récolté que quatre de ses 41 points depuis le 13 janvier en avantage numérique, même s'il a été employé de manière régulière sur l'une des deux premières vagues du jeu de puissance. La moindre amélioration dans cette facette du jeu pourrait le propulser à de nouveaux sommets.

TBL@NYI #4: Nelson ouvre la marque avec un laser

À éviter : Jean-Gabriel Pageau - C

Ne vous y méprenez pas, Pageau demeure un excellent joueur de hockey et un rouage important des succès des Islanders. Il aura toutefois de la difficulté à reproduire ses totaux de 26 buts - un sommet en carrière - et 42 points de la saison dernière. Les Islanders ne sont pas une machine offensive, et il n'a pas le luxe d'évoluer avec les meilleurs ailiers de l'équipe, contrairement à ce qui se passait avec les Sénateurs d'Ottawa, où il était surtout jumelé à Brady Tkachuk. On a bien tenté de l'aider en saison régulière en l'insérant sur la première vague du jeu de puissance à son arrivée à New York, mais ce ne fut pas le cas en séries éliminatoires. S'il a tout de même inscrit huit buts en 22 matchs au cours du tournoi estival, il faut souligner que ces huit filets ont été réussis sur seulement 44 tirs, pour un pourcentage de tirs de 18,2 pour cent, ce qui serait difficile à maintenir sur une saison complète.

PHI@NYI #4: Pageau profite d'une échappée en 3e

À surveiller/carte cachée : Noah Dobson - D

Le simple fait que Devon Toews, échangé à l'Avalanche du Colorado, et Johnny Boychuk, qui ne jouera plus dans la LNH en raison d'une blessure à un œil, ne soient pas de retour la saison prochaine garantit que Dobson sera en uniforme plus souvent, ce qui représente en soi une excellente nouvelle pour l'arrière de 20 ans. Le départ de Toews ouvre toutefois la porte à un rôle accru pour Dobson sur le jeu de puissance, ce qui pourrait le faire apparaître rapidement sur le radar des poolers. Limité à 34 matchs la saison dernière, et employé plus de 16 minutes dans un match à seulement six reprises, Dobson est tout de même parvenu à amasser sept points. Il pourrait facilement franchir la trentaine au cours de la prochaine campagne si on lui confie l'une des deux vagues du jeu de puissance.