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MONTRÉAL - La journée Mark Streit avec la coupe Stanley était tout ce qu'il désirait et même plus.

Le 2 août, le défenseur de 39 ans a accueilli le précieux trophée et ses gardiens - Matt Paroli et Howie Borrow - en Suisse à l'aéroport de Zurich, avant de les accompagner pendant 145 kilomètres jusqu'à Berne, sa ville natale, pour une journée de célébration.
C'était la troisième fois seulement dans l'histoire de la LNH qu'un joueur d'origine suisse ramenait le trophée au pays, après Martin Gerber en 2006 et David Aebischer en 2001.
Le premier arrêt fut le parc Rose Garden pour du temps de qualité avec la famille... et plusieurs photos.

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«C'est un bel endroit. On peut voir toute la ville de Berne derrière. C'était une journée parfaite avec de la belle température, avec toute la famille. On a diné et ensuite un photographe est venu prendre de belles photos, a raconté Streit.
«On n'avait pas vraiment sorti la coupe de son coffre à Zurich, donc quand ils l'ont ouvert, c'était vraiment quelque chose de la sortir et de la soulever à bout de bras devant tout le monde. C'était un sentiment incroyable. Ça voulait tout dire pour moi de célébrer avec eux.»
C'était ensuite l'heure d'une rencontre avec le maire de Berne, Alec von Graffenried, suivie d'une conférence de presse et d'une séance d'autographes avec les fans.
«C'était une belle expérience. Tout le monde est content pour toi. Ils suivent ta carrière. Ils aiment la LNH. Ils aiment le hockey. Berne est une ville de hockey. L'équipe - SC Berne - est la chose la plus importante pour eux. Il y a tellement de fans de hockey dans la ville. Je crois qu'ils sont près de 800 à être venus, a indiqué Streit, qui a certainement apprécié tout cet appui.
«Il faisait vraiment très chaud et ils attendaient en ligne. On ne sait pas si la coupe va revenir à Berne un jour. C'est le genre de truc qu'il faut apprécier lorsqu'on en a la chance.»
Streit et la coupe étaient ensuite attendus au Parlement suisse, où Guy Parmelin, Chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports, les attendait. La journée s'est conclue avec un autre rassemblement, cette fois-ci au Restaurant Schwellenmätteli le long de la rivière Aare.
«Pour moi, c'était important d'avoir une fête avec la famille et les amis à la fin de la journée, et je voulais que ce soit dans un bel endroit. C'est très beau. J'aime beaucoup retourner dans ma ville natale et aller nager dans la rivière. C'était important pour moi d'être ici, a souligné Streit, qui avait invité une centaine de convives sur la terrasse du restaurant.
«Heureusement, nous avons pu avoir le restaurant et nous avons eu du bon temps.»
À 23h45, Paroli et Borrow ont informé Streit qu'ils prévoyaient quitter avec la coupe à minuit, donc le vétéran de 11 saisons dans la LNH en a profité pour passer un peu de temps seul avec et revenir sur son long périple qui l'a mené à soulever le précieux trophée.
«J'ai amené la coupe de l'autre côté du restaurant, devant la rivière, et je l'ai juste regardée. C'était assez émotif. Je n'avais pas vraiment eu de moment à moi jusque-là, s'est rappelé Streit, qui a disputé 784 matchs en carrière.
«Je me suis souvenu de tout le travail qui a été fait pour en arriver là. J'ai regardé les noms et les équipes sur la coupe. J'ai regardé où allaient être nos noms. C'était tout un honneur de l'avoir gagnée et d'avoir pu en profiter pendant une journée.»
Sept mois plus tôt, Fabienne, la femme de Streit, a donné naissance au premier enfant du couple - Victoria.
«La naissance de notre premier enfant est de loin le meilleur moment de nos vies. Ensuite, tu gagnes la coupe Stanley. On rêve tous à ça. Ç'a été des derniers mois assez fous, mais très plaisants, a indiqué Streit, qui a pris une photo de Victoria, assise dans la coupe, après la victoire au sixième match de la série finale contre Nashville à la mi-juin.

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«Elle ne le réalise pas encore, mais dans 10 ou 15 ans lorsqu'elle verra les photos, elle va trouver ça cool.»
Et pourquoi pas une autre fête à Berne l'été prochain, Mark?
«Certainement, a attesté Streit, qui reviendra à Montréal cet automne après avoir signé un contrat d'un an avec les Canadiens le 25 juillet.
«J'aimerais vraiment ça.»