Un souvenir qui persiste pour Foligno
par Rob Brodie / Ottawa SenatorsNick Foligno était tout sourire lorsque les Sénateurs l'ont sélectionné au 28e rang au repêchage de 2006, qui avait lieu au General Motors Place de Vancouver (Photo par Bruce Bennett/Getty Images). |
« C’est véritablement ce que j’espérais », a déclaré Foligno à propos de l’après-midi de juin alors que les Sénateurs d’Ottawa le sélectionnaient au 28e rang, lors du repêchage de 2006 au General Motors Place de Vancouver.
« Tu vois des joueurs être appelés (avant moi) et tu espères que ton tour viendra. Lorsque ce moment survient, c’est incroyable. Tous les yeux sont rivés sur toi pendant environ dix secondes, mais c’est une bonne sensation. C’est une chose que je souhaite à tous les jeunes qui ont l’occasion de se rendre là, afin qu’ils puissent eux aussi vivre une telle expérience. Ils s’en souviendront toute leur vie. »
Foligno admet qu’il n’avait « aucune idée » que les Sénateurs l’avaient ciblé, même si ces derniers l’avaient auparavant invité pour un test de conditionnement physique.
« Je n’ai jamais pensé qu’ils étaient dans la course, dit-il. C’était amusant. La seule fois où j’ai détourné mon regard de la scène fut au moment où ils (les représentants des Sénateurs) se sont amenés. Je parlais à mes parents et j’ai entendu mon nom … Je n’y croyais pas.
« Ce fut très amusant et j’étais heureux de pouvoir partager ce moment avec ma famille sur place. »
À Vancouver, le clan Foligno était flanqué du père Mike, l’ancien joueur de la LNH et l’entraîneur de Nick avec les Wolves de Sudbury de la Ligue de hockey de l’Ontario; de sa mère Janis, ses deux sœurs, Cara et Lisa et son jeune frère Marcus (ce dernier est d’ailleurs admissible pour le repêchage 2009 qui aura lieu à Montréal). Il y a eu effectivement une grande fête en famille le soir même.
Tous les yeux sont rivés sur toi pendant environ dix secondes, mais c’est une bonne sensation. C’est une chose que je souhaite à tous les jeunes qui ont l’occasion de se rendre là, afin qu’ils puissent eux aussi vivre une telle expérience. Ils s’en souviendront toute leur vie. - Nick Foligno
« C’est la principale raison de célébrer, a dit Foligno. J’ai travaillé très fort pour ce moment, donc nous sommes sortis pour aller souper ensemble. Ce fut très agréable. »Pour Foligno, qui est natif de Buffalo, il a commencé à penser que ce moment devenait réalisable lorsqu’il fut choisi au sein du programme de développement de l’équipe nationale des États-Unis, à Ann Arbor au Michigan, et au sein de l’équipe des moins de 17 ans.
« Depuis, j’ai réalisé que mon rêve de hockeyeur commençait à se concrétiser, a-t-il dit. Lorsque j’étais petit, je me disais que je voulais jouer dans la Ligue nationale. Je crois que le rêve a pris véritablement forme lorsque j’ai constaté que j’étais supérieur à plusieurs jeunes Américains.
« Ainsi, j’ai commencé à travailler encore plus fort pour atteindre mon objectif. »
